Les gendarmes ont découvert 1 698 étuis pour fusil de chasse et récupéré 7 armes ainsi que 600 cartouches de différents calibres en deux jours. La fête de l'Aïd n'a pas été de tout repos pour les brigades et compagnies de la Gendarmerie nationale qui ont mis en branle un dispositif spécifique sur les grands axes routiers, mais aussi qui ont maintenu les points de contrôle habituels. Vingt-trois personnes arrêtées la veille de cette fête religieuse, telle est la moisson des hommes en vert qui ont saisi une importante quantité de résine de cannabis destinée à la consommation sur le marché local, mais surtout un lot d'armes et de munitions, en sus des produits pyrotechniques. En effet, mardi dernier, la section de recherches de la gendarmerie a interpellé six personnes pour association de malfaiteurs à Constantine pour détention et commercialisation de stupéfiants (plus de 500 grammes) et de psychotropes (4 920 comprimés de marque Sowel et Rivitrol). Suite à de précieux renseignements, les gendarmes ont mis la main sur ce réseau qui alimente le Vieux Rocher avant de traduire ces éléments devant la justice qui les a écroués. Le même jour, à Hammam Soukhna (Sétif), deux narcotrafiquants ont été arrêtés, lors d'une souricière tendue au centre-ville d'El-Eulma, en possession de près de 1 kg de kif traité. Deux jours plus tard, cinq autres personnes ont été appréhendées, suite à des investigations poussées, pour association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants. Les mis en cause ont évidemment été placés sous mandat de dépôt en attendant les résultats de l'instruction en cours. Les gendarmes ont, par ailleurs, récupéré près de 600 grammes de la même substance et un véhicule de marque Citroën. La veille de la nuit du doute, les gendarmes de l'Escadron de sécurité routière (ESR) de Annaba, en patrouille, ont mis la main sur un trafiquant de drogue à bord de son véhicule de marque Clio. La perquisition du domicile du concerné a abouti à la saisie de 316 grammes de kif traité. Le même jour, à Batna, plus exactement à la localité de Tilatou, deux personnes ont également été appréhendées alors qu'elles circulaient à bord d'une Renault Laguna bourrée de résine de cannabis. Les gendarmes ont récupéré près de 1 kg de kif, mais l'enquête se poursuit pour un complément d'informations sur la provenance de cette marchandise. Enfin, à Azzaba, dans la wilaya de Skikda, agissant sur renseignements, les gendarmes ont arrêté une personne en possession de 200 grammes de kif traité. Le mis en cause avait dissimulé la substance à l'intérieur de ses affaires dans la soute à bagages d'un autocar. Après extension de compétence, les services de sécurité ont saisi 200 autres grammes de kif dans le domicile du mis en cause dans le trafic de stupéfiants. Sur un autre registre, les gendarmes de Taleb-Larbi, dans la wilaya d'El-Oued, ont interpellé, jeudi dernier, 3 personnes pour trafic d'armes et de munitions. Bilan : 1 pistolet automatique (PA) de marque Beretta 12-S (calibre 19x9), 5 fusils à lunette, plus de 600 cartouches de différents calibres ainsi qu'un chargeur vide pour fusil à lunette ont été saisis. Deux personnes ont été écrouées alors que la troisième est placée sous contrôle judiciaire. Le lendemain, dans la wilaya de Sétif, plus exactement à Aïn Oulmane, les gendarmes ont arrêté une personne en possession d'un fusil artisanal à bord de son véhicule de marque Peugeot 505. Les services de cette brigade enquêtent actuellement pour localiser l'origine de cette arme prohibée. Mais ce n'est pas fini, puisque le lendemain les gendarmes de Telagh (Sidi Bel-Abbès) ont découvert 1 698 étuis pour fusil de chasse de calibre 12 ainsi que des munitions près du pont de Nouaza. Ces accessoires, destinés à la fabrique d'armes et probablement destinés à alimenter les réseaux de soutien aux terroristes, ont été enfouis sous cet échangeur avant qu'ils ne soient déterrés par les eaux de pluie. Une enquête est actuellement en cours surtout qu'il ne s'agit pas d'une première. Plusieurs découvertes de même nature ont été opérées par les gendarmes au niveau des oueds et des décharges. Un mode opératoire qui facilite le transit des armes aux groupes armés acculés par les points de contrôle et les descentes des gendarmes dans ces points où pullulent la criminalité et le terrorisme.