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Le cinéma algérien à l'honneur
OUVERTURE DES PREMIÈRES JOURNEES CINEMATOGRAPHIQUES D'ALGER
Publié dans Liberté le 05 - 10 - 2009

Avant-hier soir, la salle Ibn Zeydoun (Riadh El-Feth) a abrité l'ouverture des premières Journées cinématographiques d'Alger, qui sont organisées par l'association À nous les écrans, en partenariat avec l'Oref et avec le soutien du ministère de la Culture, avec la projection d'un court métrage et d'un documentaire.
Au programme de cette ambitieuse manifestation qui s'étalera jusqu'au 7 octobre, quatre longs métrages, quatre courts métrages et huit documentaires. Pour l'inauguration de ces journées, Salim Aggar, le président de l'association, a prononcé quelques mots, remerciant ainsi ses sponsors et saluant les efforts de toute l'équipe qui a travaillé pour la tenue de ces journées, notamment le directeur artistique, Mehdi Benaïssa.
Salim Aggar a ensuite présenté, non sans grande émotion, les invités au grand complet, notamment le président du jury du concours du scénario (lancé en mai dernier par l'association), Slimane Benaïssa, l'universitaire algérien Mohamed Bensalah et le réalisateur égyptien Ahmed Atef (tous deux membres également du jury), le réalisateur et comédien marocain Mohamed Nadif, la réalisatrice française Hélène Chauvin, le producteur de documentaires palestinien Nizar Hassan et le Jordanien Montasser Marai. Place au cinéma ensuite avec d'abord la projection du court métrage de 14 minutes Clan destin. Cette coproduction algéro-française, réalisée en 1999 par Abdelhamid Krim, s'intéresse au phénomène des harraga, puisqu'il est question de quatre amis qui vivent à Oran, qui passent leurs journées sur la jetée du port et qui ne rêvent que de traverser la Méditerranée. Incarnée entre autres par Lyes Salem et Athmane Bendaoud, cette fiction met en scène quatre amis qui trouvent enfin le moyen de quitter le bled de sortir de leur inertie : faire du chantage à un marin, qui accepte résigné de les aider dans leur traversée. Mais les choses ne se passent pas comme prévu, car chacun à une petite vie déjà, et l'un d'entre eux doit impérativement dire adieu à sa bien-aimée avant de partir. Ce court métrage, qui représente un des premiers films sur le phénomène des harraga, est à la fois touchant et déstabilisant, créant ainsi un certain inconfort surtout dans la manière de filmer ses personnages, au plus près des corps et des visages. Les angles que choisit de filmer le réalisateur placent le spectateur dans l'attente, engendrant par là une certaine frustration. Bien que les personnages n'avouent pas clairement celle-ci, elle est largement perceptible dans le côté technique. En deuxième partie, l'assistance a eu droit à la projection du documentaire Panorama du cinéma algérien : de 1966 à 2008. Réalisé par Salim Aggar, ce docu passe en revue une partie de l'histoire du cinéma algérien, avec parfois des interviews de réalisateurs, notamment de Mohamed Lakhdar Hamina et de Youssef Chahine, qui a entre autres témoigné de sa période algérienne, représentée par les films le Moineau et le Retour de l'enfant prodigue. Il est également question dans ce docu de rappeler certains grands films algériens qui ont marqué les esprits et influencé des générations, notamment Hassan Terro, avec l'inégalable Rouiched et la grande Keltoum, Chroniques des années de braise, de Mohamed Lakhdar Hamina (palme d'or à Cannes en 1975), Omar Gatlatou, de Merzak Allouache, l'Opium et le bâton, d'Ahmed Rachedi, les Vacances de l'inspecteur Tahar, de Moussa Haddad, le Clandestin, de Benamar Bakhti, Rachida, de Yamina Bachir Chouikh, l'Epopée de cheikh Bouamama, de Benamar Bakhti, Viva Laldjérie, de Nadir Moknèche, ou encore Il était une fois dans l'oued, de Djamel Bensalah, et Bab el Oued City, de Merzak Allouache. Ce documentaire de 52 minutes passe en revue donc une partie du cinéma algérien et s'intéresse également aux coproductions, notamment entre l'Algérie et la France. Cependant, le film ne comporte aucun commentaire et une seule interview (avec Mohamed Lakhdar Hamina), ainsi qu'un extrait d'une conférence de presse de Youssef Chahine.
Il ne donne que peu d'éléments sur les films, omettant même de mettre les dates. En dépit de ces imperfections, “Panorama du cinéma algérien : de 1966 à 2008” rend hommage aux faiseurs du cinéma d'autrefois, dans l'éventuel, voire hypothétique espoir qu'un jour le cinéma algérien puisse renaître, retrouvant par là sa place sur la scène internationale.
Sara Kharfi


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