“Les journées italiennes d'Oran : 4 jours de musique, rencontres, débats, exposition, cinéma”, tel est l'en-tête du dépliant édité par l'Institut italien pour le commerce extérieur et remis à la presse, lors de l'ouverture de ces journées italiennes, qui se sont tenues hier à l'université d'Es-Sénia. Des rencontres qui mêlent en effet aspects culturels, universitaires, économiques et échanges entre des hommes d'affaires, notamment avec la présentation de l'Italian Association Trenchiess Technologies consacrée au secteur du BTPH. Présent à cette occasion dans la capitale de l'Ouest, l'ambassadeur d'Italie, M. Giampoaolo Cantini, donnera une brève conférence sur l'histoire des relations entre les deux pays, alors que de son côté le wali d'Oran souhaiterait voir la ville d'Oran profiter de l'expertise italienne en matière de restauration de monuments historiques. Dans un entretien avec la presse, l'ambassadeur d'Italie a surtout abordé les questions des échanges commerciaux entre l'Algérie et l'Italie, aujourd'hui le deuxième partenaire économique de notre pays. Par rapport aux dispositions de la LFC 2009 et de l'appréciation qui en est faite par les chefs d'entreprise italiens, M. Giampoaolo Cantini expliquera qu'“il y a de nombreuses entreprises italiennes qui sont disponibles pour des partenariats. Des entreprises italiennes, qui font notamment du transfert de technologie, sont surtout intéressées par des partenariats minoritaires”. Et de poursuivre sur cet aspect : “Le partenariat et les investissements peuvent se réaliser à travers plusieurs formules parfois une majorité de capital. Il faut attendre et voir si des entreprises seront retenues par la formule de 51% obligatoires”.