Désormais, l'Algérie passera, dès le mois de décembre prochain, à l'ère de la télévision numérique terrestre (TNT). À cet effet, le centre de diffusion de Chréa a été doté d'un nouvel équipement sophistiqué pour diffuser la nouvelle programmation de l'ENTV en numérique. M. Azzedine Mihoubi, secrétaire d'Etat chargé de la Communication auprès du Premier ministre qui a effectué, jeudi dernier, une visite de travail au site de diffusion de Sidi Abdelkader de Chréa, accompagné de MM. Ouadah Hocine, wali de Blida, et Khelladi, DG de la Radio nationale, a affirmé : “Ce nouveau matériel chèrement acquis par l'Etat entre dans la politique de l'amélioration du secteur de la communication, en général, et la diffusion, en particulier. On ne peut parler aujourd'hui de la télévision sans évoquer les moyens modernes de haute définition pour la diffusion des programmes.” Le ministre a indiqué que ce nouveau matériel permettra aux régions du Centre, telles que les wilayas d'Alger-Est, Blida, Tipasa, Boumerdès, une partie d'Aïn Defla, Tizi Ouzou, Bouira et Djelfa, de bien capter les chaînes de radio, comme El-Bahdja, Mitidja, les Chaînes I, II et III, ainsi que la Radio internationale, mais aussi de faire barrage aux chaînes de radio de certains pays européens qui, pendant la période d'été, brouillent la diffusion des chaînes nationales. Ensuite, le ministre a confirmé l'achat de 400 appareils de diffusion qui permettra de couvrir certaines zones qui captent difficilement les chaînes de la radio nationale. Pour ce qui est de la réception des programmes lancés en télévision numérique, un technicien du centre de diffusion expliquera que les foyers dotés actuellement de télévisions analogiques peuvent, à l'aide d'une pièce (démodulateur), capter la programmation diffusée en numérique. Evoquant le nouveau code de l'information, le ministre a indiqué que, suite aux directives du président de la république qui insiste sur la réorganisation du secteur de l'information, “un travail a été déjà fait dans ce sens. Des réflexions ont été faites avec des experts dans le secteur de l'information, des patrons de presse et des journalistes. Nous continuons à travailler pour élaborer un code de l'information. Bien sûr, au niveau du ministère, il y a des textes qui permettront de constituer une plate-forme. Donc, nous attendons un interlocuteur de la scène médiatique avec qui nous pourrons discuter de ce projet qui devient primordial afin d'améliorer le secteur des médias et de la presse”. Et d'ajouter : “La carte professionnelle des journalistes et d'autres préoccupations socioprofessionnelles sont prises en charge par ce nouveau code de l'information.”