Annaba Décès d'un détenu Un détenu de la maison d'arrêt de Bouzaâroura est décédé, jeudi soir dans sa cellule, à la suite d'une crise d'asthme qui n'avait pas été soignée, du fait que le concerné n'avait pas déclaré sa maladie lors de son admission. C'est la seconde fois, ces dernières années, que des malades chroniques succombent en prison à la suite d'une crise, ce qui met en avant le problème de l'intervention rapide des services d'urgence dans les prisons. Ces interventions sont d'autant plus inefficaces que ces maladies ne sont pas signalées au départ, alors qu'elles auraient pu être détectées lors des visites médicales subies par les détenus, comme l'on déclaré les membres de la famille du défunt. Ces derniers ont ajouté que leur fils n'avait que de rares crises d'asthme, et visiblement, il ne suivait pas un traitement de fond comme cela devrait être le cas. La police a ouvert une enquête sur cette affaire, afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame. Hafiza M. Ath Yenni Le tapis routier dégradé La route communale reliant le chef-lieu de la commune de Beni-Yenni à la RN30, au lieudit “Atranchi”, connaît une dégradation avancée en plusieurs endroits, ce qui constitue un danger permanent pour les habituels usagers, mais aussi les visiteurs des “collines oubliées”, désagréablement surpris par une succession de cratères non signalés tout au long de la chaussée. Un tapis décapé suite à d'interminables travaux, notamment ceux des chantiers hydrauliques. “À coups de pioche ou d'engin, on a fini par jeter la bagatelle somme de 3,8 milliards de centimes par la fenêtre”, dira-t-on. Plusieurs accidents – heureusement limités aux dégâts matériels – auraient été signalés sur cet axe qui devient de plus en plus difficile à la circulation. La réfection aura-t-elle lieu maintenant que les services de l'ADE ont achevé les travaux de passage de leur réseau ? Il semble que les usagers devront encore prendre leur mal en patience ; la solution n'est pas pour bientôt, croit-on savoir. LIMARA B. Bilan de la période estivale 2009 262 incendies à Bordj Bou-Arréridj Un peu plus de 371 hectares de forêt, de maquis, de broussailles et d'arbres fruitiers ont été ravagés par les incendies qui se sont déclarés durant la saison estivale dernière au niveau de plusieurs localités de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, apprend-on auprès de la cellule de communication de la Protection civile. Selon un bilan établi par les services de cette direction, la wilaya de Bordj Bou-Arréridj a enregistré au cours de cette saison estivale, 262 foyers d'incendies dont 25 de forêt, 45 de récoltes, 78 hectares de blé et 10 255 bottes de foin. Les localités de Mansourah, Theniet Anasser et les Bibans sont celles où il a été enregistré la majorité des départs d'incendies, alors que le mois de juillet a été le mois où il a été signalé le plus grand nombre d'incendies. Pour les incendies domestiques et industriels, la wilaya a enregistré pas moins de 182 incendies dont 16 urbains, 2 industriels et 164 divers. Chabane Bouarissa KHEMIS-MILIANA Guerre contre la délinquance ll Les services de sécurité de la sûreté de daïra de Khemis-Miliana mènent depuis un mois une lutte sans merci contre la délinquance. Ainsi, après avoir mené une descente dans un lieu qui était supposé être un cabaret ayant abouti à l'arrestation du fils du propriétaire et d'une autre personne qui faisait l'objet d'un mandant de recherche. Le propriétaire a été également arrêté et cueilli au petit matin chez lui. En outre, les policiers mènent une lutte sans merci contre les dépôts clandestins de la vente de boissons alcoolisées qui ont connu une profusion. Des bars clandestins étaient ouverts au centre de la ville, dans des maisons et dans les environs de khemis-Miliana. La semaine dernière, près d'une école primaire, des élèves ont fait égoutter des canettes. Un conducteur ivre a semé la panique dans la ville, rue de Miliana, un vendeur de boissons alcoolisées a été pris en flagrant délit. Les services de sécurité ont reçu des instructions pour mettre fin à ces fléaux. A tire de rappel, une jeune fille âgée de 25 ans environ a été trouvée morte et jetée dans un tas d'ordures. Son front présentait des traces de coups violents et était enveloppée dans du papier d'emballage. Le corps a été déposé sous un petit pont. Moha B. CEM d'Ammal (Boumerdès) Les parents d'élèves en colère ll Dans une pétition portant les noms de 123 signataires, adressée à la directrice de l'éducation, les parents d'élèves du collège Mohamed-Boudjenah de Ammal à 35 km au sud-est de Boumerdès sont en colère. La cause réside en l'absence d'une demi-pension (cantine scolaire) dans l'établissement. “Nos enfants scolarisés au CEM Mohamed-Boudjenah souffrent le martyre à cause de l'inexistence d'une cantine”, lit-on dans leur lettre. Les parents d'élèves ajoutent : “Nous avons un seul CEM dans notre commune construit en 1990. Il compte 969 élèves. Nous sommes inquiets pour nos élèves lesquels à midi ils sont abandonnés et livrés à eux-mêmes dans la rue. En plus, cela influe négativement sur leurs études et surtout leur santé.” Contacté par nos soins, la directrice de l'éducation, Mme Sahab Tassadite, a déclaré : “Oui, effectivement j'ai reçu cette lettre adressée par les parents d'élèves. Je vous fais savoir que la demi-pension de ce CEM sis à Ammal a été programmé en 2007 et on attend toujours sa réalisation. Je vous fais savoir que nous ne ménageons aucun effort pour satisfaire nos élèves pour tous ce qui a un rapport avec les bonnes conditions de scolarisation. Outre ce CEM nous avons une vingtaines de cantines programmées. J'ajouterai quand même nous que avons fait des efforts incommensurables en matière de réalisation de cantines et de demi-pensions dans notre wilaya. Nous avons 149 cantines opérationnelles dans le primaire, 30 dans les CEM et 20 dans les lycées”, a-t-elle déclaré. Nacer Zerrouki