Après l'inévitable intermède angolais pour les besoins des préparatifs du séjour des Fennecs dans le pays du Bantu, contexte actuel oblige, le président de la Fédération algérienne de football Mohamed Raouraoua se trouve, depuis la fin de semaine dernière, en Egypte, plus précisément au Caire, pour prendre part à la réunion du comité exécutif de la Confédération africaine dont il est membre. En marge de cette réunion de travail de l'instance qui gère la compétition sur le continent noir, Mohamed Raouraoua est allé à la rencontre de son homologue de la Fédération égyptienne au siège même de cette dernière, en l'occurrence Samir Zaher. Bien entendu, le gros des discussions entre les deux hommes avait pour sujet la décisive et capitale confrontation du 14 novembre prochain entre l'Egypte et l'Algérie qui déterminera le vainqueur de leur poule et futur mondialiste. Le premier responsable du football égyptien a d'ailleurs confirmé à son homologue algérien la possibilité de voir le choc entre les deux parties concernées délocalisé vers un stade autre que celui du Caire. La presse égyptienne a d'ailleurs évoqué celui d'Alexandrie, ainsi que celui de Suez. Conformément aux règlements et lois en vigueur à la Fifa, l'Egypte a encore près d'une vingtaine de jours pour communiquer officiellement l'aire de jeu choisie pour abriter ledit duel qui passionne toute l'Afrique du Nord. Les Egyptiens auront exactement jusqu'au 4 novembre prochain, soit dix jours avant la grandissime explication finale, pour rendre publique leur décision relative au lieu de la rencontre. Autre sujet évoqué par les deux hommes, la quote-part des Algériens pour ce qui a trait à la billetterie. Sur ce point précis, Samir Zaher a, également, tenu à rassurer Mohamed Raouraoua sur le respect, côté égyptien, des lois Fifa en la matière, à savoir que les supporters de l'équipe visiteuse ont droit à pas moins de 10% de la capacité du stade d'accueil. En un langage plus clair, la quote-part des Algériens tournera autour des 7 500 billets d'entrée. Dans une initiative visant surtout à exhorter les médias des deux pays voisins à davantage de retenue et à un plus grand professionnalisme dans le traitement des informations liées à cette rencontre-évènement, loin de tout chauvinisme et sans cultiver un quelconque sentiment de revanche ou de haine réciproque, Zaher et Raouraoua ont, par ailleurs, prévu d'animer une conférence de presse commune, aujourd'hui au Caire, dans laquelle ils reviendront sur les préparatifs de ce classique panarabe.