C'était l'occasion pour le président de la cour d'Alger comme pour son procureur général de faire le bilan de l'activité judiciaire 2008-2009. Soit 13 264 affaires civiles, 3 613 affaires administratives, 23 053 affaires pénales et 549 affaires criminelles enregistrées sur lesquelles la cour d'Alger a statué sur respectivement 9 676, 2 727, 21 625 et 390 dossiers. Les cinq tribunaux relevant de la cour de la capitale se sont penchés, eux, sur 46 797 affaires civiles dont 38 005 ont été traitées et 158 255 affaires pénales dont 137 627 ont été examinées par ces différentes juridictions. Soit un total de 74% de décisions de justice exécutés durant cette période. Selon le PG d'Alger, il ne reste aucun dossier remontant à 2008. Pour l'année judiciaire 2009-2010, il est projeté de permettre aux avocats de retirer une copie électronique du dossier pénal, en introduisant un mot de passe personnel que le greffe leur remet et de parachever la confection d'une base de données de dossiers judiciaires à partir de l'année 2000. Le président de la cour d'Alger revient, lui, sur la réforme de la justice qui a permis au secteur, dit-il, de s'enrichir de 162 textes législatifs et organisationnels et d'augmenter le nombre des magistrats de 50%. “Si tout a été entrepris pour raccourcir le délai du traitement des affaires, il faut se pencher maintenant sérieusement sur la qualité des jugements”, conclut-il. À noter que cette rencontre s'est déroulée en présence du premier président et du procureur général de la Cour suprême, de la présidente du Conseil de l'Etat, du président de l'observatoire national de prévention et de lutte contre la drogue et la toxicomanie, de magistrats, de procureurs de la république et de cadres du ministère de la justice.