La librairie d'Algérie News, dans le cadre des “Vendredis du cinéma” des Mille et une news, a abrité la projection du documentaire Home, de Yann Arthus-Bertrand. Un documentaire qui explique qu'“en 200 000 ans d'existence, l'homme a rompu l'équilibre sur lequel la Terre vivait depuis 4 milliards d'années. Réchauffement climatique, épuisement des ressources, extinction des espèces : l'homme a mis en péril sa propre demeure. Mais il est trop tard pour être pessimiste : il reste à peine dix ans à l'humanité pour inverser la tendance, prendre conscience de son exploitation démesurée des richesses de la Terre, et changer son mode de consommation”. Un film terrifiant, d'une réalité forte et extraordinaire. À travers des images belles de la Terre, même si à certains endroits elle a subi la destruction de l'homme, le réalisateur nous entraîne sur le chemin que nous les êtres humains avons tracé sans tenir compte de l'équilibre de l'écosystème. Par cupidité ou égoïsme, l'homme n'a rien compris à la nature qui lui a tout donné, mais lui veut plus. Il a cassé le cycle d'une vie qui nous a été offerte. Tout a commencé à partir de 1950, où beaucoup de changements ont eu lieu. En 50 ans (ou un peu plus), l'ordre a été bouleversé, quasiment détruit. Selon le réalisateur, il ne reste à l'humanité que 10 ans pour inverser la tendance, avant la grande catastrophe ! Par ailleurs et à la filmathèque Mohamed-Zinet, l'association Chrysalide a projeté un des grands chefs d'œuvre du cinéma espagnol : l'Echine du diable (le titre original est : El Espinazo del diablo) du réalisateur Guillermo Del Toro. Les faits de ce film se passent en Espagne, durant la guerre civile. Carlos, un garçon de douze ans dont le père est décédé, débarque à Santa Lucia, un établissement catholique pour orphelins. Il est remis aux bons soins de Carmen, la directrice, et du professeur Casares. Toutefois, les choses ne sont pas si simples que cela, il doit faire face à l'hostilité de ses camarades, mais surtout à celle de Jacinto, l'homme à tout faire. Au fil des images, on découvre que ce lieu si hostile dissimule derrière ses murs deux secrets : l'or de la cause républicaine et le fantôme d'un enfant qui hante le sous-sol. Dès la première nuit, le petit Carlos aperçoit cet esprit errant. Il s'efforce de communiquer avec lui par tous les moyens. Le petit orphelin découvre très vite que ce spectre n'est autre que celui de Santi, un ancien pensionnaire de Santa Lucia disparu dans de mystérieuses circonstances… Un très beau film très intense de par les images et surtout de la manière de filmer et de présenter l'histoire.