La BCE estime que les besoins restants de dépréciations des banques de la zone euro ont augmenté ces six derniers mois même si le risque systémique a diminué. Elle estime à 553 milliards d'euros les dépréciations totales pour la période 2007-2010, contre 488 milliards en juin. Les dépréciations, qui doivent encore être inscrites dans les comptes, représentent 187 milliards d'euros, selon ses estimations, contre 214 milliards en juin. “Puisque le chiffre des dépréciations dans les tuyaux d'ici la fin 2010 n'a baissé que légèrement, cela signifie que les pertes restantes devront être amorties sur les bénéfices des banques sur une période de temps relativement plus courte”, écrit la BCE dans son rapport de stabilité financière. Elle ajoute toutefois que la situation du système financier s'est améliorée. “Les tensions sur le système financier de la zone euro ont clairement diminué grâce aux programmes de soutien au secteur financier, aux soutiens macroéconomiques et à la reprise économique en cours”, dit-elle.