Le compte a rebours a commencé pour les sénatoriales de mardi prochain. Les 503 grands électeurs que compte la wilaya de Béjaïa sont appelés à se rendre aux urnes pour élire un sénateur qui représentera la région à la Chambre haute parmi les six candidats en lice. Il s'agit de quatre candidats partisans, RCD, RND, FLN et FNA, et de deux autres indépendants : ceux des APC d'Adekar et de Boukhlifa. Si a priori, mathématiquement parlant, le parti de Saïd Sadi part vainqueur en raison de trois paramètres : sa supériorité en nombre d'élus locaux dans la région (113 moins une dizaine de défections) par rapport a ses concurrents, le boycott du FFS et de par ses tractations avec quelques indépendants pour leur report de voix sur leur candidat. Néanmoins, sur ce volet de tractations tous azimuts, les deux partis qui le talonnent de près ne dorment pas sur leurs lauriers. Eux aussi mènent un travail de coulisse en direction de cette frange d'élus. Sur ce champ de tractations, le RND qui s'est assuré du soutien du PT (10 élus) est tenu malgré tout à s'assurer du maximum de report de voix indépendantes pour s'adjuger ce siège du sénateur mis en jeu. Les deux candidats indépendants, dont leur nombre est de 60 élus, n'ont aucune chance de briguer le siège du sénateur pour deux raisons évidentes au moins : leurs voix sont éparpillées d'ores et déjà et surtout ils ne sont tenus par aucun contrat moral et politique envers qui que ce soit. De ce fait, le vote de cette catégorie d'élus sur les candidats en course est déterminant et déterminé en fonction du travail de coulisse mené par les uns et les autres.