Regain de dynamisme en matière d'importation de marchandises au port mixte de Mostaganem. En effet, le cap du million de tonnes de fret vient d'être dépassé, au titre des 11 premiers mois de l'exercice courant. Comparativement à la même période de l'année écoulée, durant laquelle quelque 960 000 tonnes de marchandises y ont transité, c'est une progression de l'ordre des 114% qui vient d'être enregistrée. Une hausse appréciable du trafic portuaire, en grande partie imputable à l'important volume de bitume importé essentiellement pour les besoins de la réalisation du mégaprojet de l'autoroute est-ouest. Au registre des importations toujours, ce sont près de 10 000 véhicules utilitaires ou de tourisme et autres engins de travaux publics qui ont été débarqués au port de Mostaganem, depuis le 1er octobre dernier, date de l'entrée en vigueur de la décision ministérielle édictant le soulagement du port d'Alger de cette encombrante charge de débarquement des marchandises non conteneurisées. Relativement timide et eu égard à la forte réticence des concessionnaires, l'opération a porté sur 3 862 véhicules et engins importés durant le premier mois. Au mois de novembre, elle a culminé à 5. 774 véhicules, provenant de Turquie, d'Espagne et de France. Une opération qui demeure toutefois particulièrement encombrante et difficile eu égard à l'encombrement qu'impose la flottille de pêche, forte d'au moins quelque 150 embarcations dont le transfert au nouveau port de pêche de la Salamandre tarde et traîne. Un retard qui, au bas mot, prive l'entreprise portuaire d'un espace-quai à même de recevoir pas moins de six navires. Ainsi, en raison de cette gênante activité de pêche, ce sont quinze navires transportant engrais, semences de pomme de terre, matériaux de construction et autres produits alimentaires, qui attendent, en rade, le tour de décharger leur cargaisons. M. O. T.