Depuis plus d'un mois, la rade de Mostaganem est complètement envahie par une flotte de cargos de petit et moyen tonnage. Une situation que le port n'avait pas connue depuis une vingtaine d'année. Cette situation inédite, outre le fait qu'elle se traduit par une activité intense pour la région, pose le problème des surestaries dont l'impact immédiat se traduit par une réelle augmentation des coûts de l'ensemble des produits importés. En effet, malgré les efforts considérables fournis par les structures portuaires afin de réduire les temps d'attente, il arrive que les navires restent trop longtemps en rade. Surtout que depuis la mi-novembre, c'est la campagne d'importation des semences de pomme de terre qui alimente considérablement le trafic. Plus d'une dizaine de navires ont mouillé aux côtés d'autres bateaux chargés de céréales, de produits sidérurgiques destinés aux chantiers pétroliers et de marchandises diverses. Le nombre de navire atteint parfois plus de 25 unités. L'une des raisons de cette situation est l'intrusion de la flotte de pêche qui n'a d'autre alternative que de venir occuper les quais habituellement réservés aux navires de commerce. Ce regain d'intérêt pour le port de Mostaganem, qui vient de dépasser, pour la première fois, le cap du million de tonnes, s'explique également par la qualité des prestations offertes par l'EPM et les autres partenaires.