Je m'en remet à votre très haute autorité en qualité de président de la République de tous les Algériens pour mettre un terme au harcèlement moral et administratif que je subis en tant que salariée et fille de moudjahid, de la part du chef de centre ENPI de Tizi Ouzou (ex-P-DG EPLF de cette ville). La vindicte dont je suis victime de la part de ce responsable est due à ma demande d'acquisition d'un logement au même titre que mes collègues de travail, comme le stipule la convention collective de l'entreprise. La seule et unique réponse à laquelle j'ai eu droit est mon relèvement de mon poste de travail, mutation dans un parc automobile où il n'y a aucune commodité liée à la condition féminine, ni de conditions de travail pour accomplir une charge précise. Je passe mes journées entre les véhicules. Harcèlement quotidien, injuste et injustifié, suppression de ma PRI (prime de rendement individuelle) de janvier 2007 à ce jour, sans qu'aucune faute me soit imputé. J'en appelle à vous Monsieur le président de la République, après avoir épuisé toutes les voies de recours locale et nationale. Je tiens également à souligner, Monsieur le Président, que ce responsable a déjà attribué des logements à certains collègues et même des locaux à usage commercial à ses proches collaborateurs, alors que la conventions collective interdit toute vente de locaux aux employés. Licenciement abusif de certains employés, abus d'autorité, atteinte à ma dignité en tant que femme, mère de famille, fille de chahid et de moudjahida. Ce harcèlement que je continue à subir de la part de ce responsable à déjà eu des incidences fâcheuses sur mon état de santé qui se dégrade de jour en jour. J'en appelle à vous, Monsieur le président de la République, de mettre fin au calvaire que je vis au quotidien, tout en espérant une suite me rétablissant dans mes droits. Nechat Tassadit Cité 2000-Lgts, Bt32 N° 975, Nouvelle-Ville. Tizi-Ouzou