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Des obstacles à la commercialisation du gaz algérien en Espagne persistent Contenu des discussions avec la partie espagnole dans le cadre de la réunion de haut niveau tenue à
Les résultats de l'arbitrage, relatif au contentieux avec la partie espagnole sur les prix du gaz seront connus avant février. Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, en marge de la cérémonie de notification et d'approbation des plans d'amélioration de la performance des sociétés de distribution, filiales de Sonelgaz, SDA et SDC, a présenté à la presse le contenu des discussions avec la partie espagnole dans le cadre de la quatrième réunion de travail de haut niveau Algérie-Espagne tenue récemment à Madrid. Le ministre a indiqué que l'arbitrage sur les prix du gaz algérien livré à la compagnie espagnole Gas Natural via le gazoduc GME se poursuit. “Nous attendons le résultat de cet arbitrage pour le mois ou celui qui vient”. En guise de rappel, Sonatrach avait demandé à la compagnie espagnole le réajustement des prix du gaz, prévu par les clauses des contrats long terme, en cas d'évolution à la hausse de ses prix sur le marché international. Précisément, une hausse de 20% en deux étapes sur une année, de façon à ce qu'elle soit supportable pour le consommateur espagnol avait été proposée. La partie espagnole a refusé. Sonatrach a dû alors recourir à l'arbitrage international pour obtenir gain de cause. Le ministre, par ailleurs, a annoncé que le gazoduc Medgaz reliant l'Algérie à l'Espagne sera mis en service en juin prochain. Une cérémonie sera organisée à cette occasion à Barcelone l'an prochain. Medgaz opérationnel en juin prochain Avec son homologue espagnol, Chakib Khelil a abordé également les obstacles à la pénétration de Sonatrach et de Sonelgaz du marché espagnol. Il s'agit notamment de la taxe imposée par la Douane espagnole sur l'importation de GNL. “Nous avons fait recours contre cette taxe, et nous avons remporté la bataille”. La partie espagnole va donc rembourser à Sonatrach ce qu'elle a payé. Le premier responsable du secteur a également évoqué le recours introduit par Gas Natural contre la société de commercialisation de gaz en Espagne appartenant à Sonatrach Réunion 5+5 sur l'énergie en avril prochain à Oran Autre obstacle soulevé : l'interdiction faite à Sonelgaz de commercialiser de l'électricité en Espagne. La réglementation espagnole énonce que le distributeur ne peut être en même temps producteur. “Pour lever cette contrainte, c'est le holding Sonelgaz qui va soumettre la demande en tant qu'agent commercial et nous avons eu une réponse qu'il n' y aura pas de problème. C'est une activité rentable et dans laquelle nous espérons faire gagner de l'argent à Sonelgaz. Elle va pouvoir acheter de l'électricité sur le marché espagnol et la revendre”, a ajouté le ministre. Chakib Khelil a également discuté avec son homologue espagnol de la nouvelle taxe d'interconnexion qui frappe les gazoducs entre l'Algérie et l'Espagne. “Nous avons posé sur la table le fait que cette taxe qui arrive tard dans la construction du Medgaz crée un climat d'incertitude autour du projet”. Pour trouver une solution à ce problème, soulevé même au niveau de la commission européenne, la partie espagnole a proposé la tenue d'une réunion 5 + 5 du ministre de l'Energie en avril prochain à Oran après la 16e conférence internationale sur le GNL “D'une manière générale, je crois qu'il y a un rapprochement entre les deux parties pour essayer de lever tous les obstacles et améliorer les relations bilatérales dans le domaine énergétique”, a conclu le ministre.