Le président du parti AHD 54, Ali Fawzi Rebaïne, a été samedi dernier l'hôte du chef-lieu de la wilaya de Batna et précisément à la maison de la culture Mohamed Laïd Al-Khalifa où il a tenu une réunion avec les militants de son parti, AHD 54. Il a d'emblée expliqué que “cette visite entre, d'une part, dans le cadre des activités organiques du parti et, d'autre part, elle nous permet de sensibiliser nos militants, les citoyens et les citoyennes sur les problèmes majeurs de l'heure”. Avant la tenue de l'assemblée générale des militants du parti AHD 54, le président du parti, répondant à quelques questions des journalistes, a dénoncé les décisions prises à l'issue de la dernière “tripartite” en matière de SNMG, pensions et retraite. À travers une analyse de la situation socioéconomique, Ali Fawzi Rebaïne dénonce la politique du gouvernement. “Le gouvernement, qui ne peut pas offrir la pomme de terre, l'huile, le sucre et la semoule à ses enfants, est un gouvernement faible. Comment voulez-vous que ce gouvernement dirige 35 millions d'Algériens”, clame-t-il. À cet effet, il proposera la politique de son parti AHD 5 : “La politique de notre parti AHD 54 sera liée au développement économique et sociale. Pourquoi ? Parce que tout simplement notre mode de vie et celui de nos enfants ne seront pas désormais liés au prix du baril du pétrole. Nous encourageons les investisseurs, qui pourraient apporter cette valeur ajoutée. C'est à ces gens que nous accordons la priorité d'investissements. Nous discutons de l'autosatisfaction en matières de produits alimentaires ; nous discuterons des grands travaux, des services... Les solutions aux problèmes existent, mais la volonté politique est absente.” Plus loin, le conférencier ne manquera pas de révéler qu'il dispose de toutes les solutions aux maux que vit l'Algérien. À la fin, il parlera des questions importantes qui touchent au vaccin, au coût de la vie et aux libertés, surtout syndicales. “C'est une rencontre propice pour réitérer la position de son parti AHD 54 du soutien indéfectible aux 5 000 travailleurs de la SNTV”, dit-il avant de clore le débat.