L'absence d'une école de formation paramédicale sur le territoire de la wilaya fait grincer les dents à la première responsable du secteur de la santé publique à Mila. Avec la réception prochaine d'un hôpital de 65 lits à Tadjenanet, l'achèvement des travaux d'extension lancés au niveau des hôpitaux de Mila et de Oued Athmania et les projets d'édification d'un ensemble de 9 nouvelles polycliniques envisagés par la direction du secteur dans le cadre de son plan de développement 2009-2014, Mme Belmir craint, en effet, de ne pas pouvoir assurer une couverture conséquente des nouvelles structures en personnel paramédical. Pour elle, la solution réside dans la réalisation, sur le sol de la wilaya, d'une école paramédicale. “La réalisation d'une école paramédicale à Mila est devenue un impératif, dans la mesure où les besoins de la wilaya en paramédicaux vont crescendo à la faveur des nombreux établissements de santé qui sont en passe d'entrer en service”, nous dira-t-elle. Dans ce sillage, Mme Belmir a indiqué que les difficultés qu'a connues la question de réalisation de ladite école ces dernières années ont été aplanies et que des développements positifs ont été enregistrés récemment. Par ailleurs, et afin de parer au plus pressé, la DSP de Mila a pris l'initiative de former localement une promotion de 200 paramédicaux, lesquels suivent actuellement leurs études dans des classes ouvertes à Mila, à Ferdjioua et à Oued Athmania. Signalons que les étudiants de Mila en sciences paramédicales ont toujours été formés dans les écoles de Constantine et de Jijel.