Luanda, stade du 11-Novembre : faible affluence, arbitrage de M. Ssegonga. But : Halliche (43') pour l'Algérie. Avertissements : Yebda (33'), Belhadj (64') de l'Algérie. N'diaye (35'), Soumaré (41'), Diarra (58'), Fané (71') du Mali. Algérie : Fawzi Chaouchi, Abdelkader Laïfaoui, Madjid Bougherra, Rafik Halliche, Nadir Belhadj, Hassane Yebda, Yazid Mansouri, Karim Ziani, Karim Matmour (Abdelmalik Ziaya, 90'), Abdelkader Ghezzal (Rafik Saïfi, 80'), Yassine Bezzaz (Hameur Bouazza, 70'). Entraîneur : Rabah Saâdane. Mali : Soumbeyla Diakité, Ousmane Berthé, Bakary Soumaré, Abdoulaye Maïga, Adama Tamboura, Lamine Sissoko (Lassana Fané), Mahamadou Diarra, Seydou Keita, Modibo Maïga, Tènèma N'diaye (Frédéric Oumar Kanouté, 61'), Moustapha Yatabaré (Mamadou Diallo, 59'). Entraîneur : Stephen Keshi. Les Verts respirent. Car, après une entrée en matière catastrophique face à un sans-grade du football africain nommé Malawi en raison, entre autres, d'asphyxie due aux conditions climatiques qualifiées de handicapantes, les protégés de Rabah Saâdane ont refait surface, jeudi après-midi, en gagnant leur match face au Mali. Un succès qui permet aux Verts de rester dans la course pour les quarts de finale, en attendant le capital et décisif match de lundi face au pays hôte. Comme prévu et annoncé, le driver national a troqué son habituel 3-5-2 contre un 4-4-3 plus équilibré, chose qui a permis à l'EN de bien prendre la mesure d'un Mali tatillon et pas vraiment au fait de sa forme. Tenants très bien le coup physiquement, les coéquipiers de l'impassable Madjid Bougherra ont ainsi bousculé des Maliens techniques, mais pas assez tranchants. Après avoir tenté de déverrouiller l'arrière-garde adverse par l'entremise d'un trident offensif Matmour-Ghezzal-Bezzaz, qui a lourdement pesé dans le jeu, les Verts ont réussi l'essentiel deux minutes seulement avant la mi-temps, marquant le but de la délivrance à la faveur d'une tête bien placée de Rafik Halliche, successive à un coup franc intelligemment exécuté par Karim Ziani. Poursuivant sur leur première période très offensive, les coéquipiers du volontaire Laïfaoui ont ensuite bien tenu durant les quarante-cinq dernières minutes, maintenant leur pressing constant sur les bois de Diakité, coupable, du reste, d'une sortie aérienne hasardeuse sur le but de Halliche. La puissante frappe du métronome Hassane Yebda ou encore le coup franc de l'omniprésent Karim Ziani, légèrement au-dessus de la transversale, ont d'ailleurs été les plus franches occasions algériennes de ce second half, maîtrisé avec beaucoup d'intelligence tactique et de tact physique par une équipe nationale de nouveau dans le coup, après ce coup d'éclat qui monte visiblement en puissance lors de cette CAN qui est loin d'avoir livré ses verdicts.