L'EN maintient ses chances de qualification intactes et reste en course pour les quarts. Stade : 11-Novembre (Luanda, Angola) Affluence : faible Arbitres : Segonga (Ouganda), assisté de Molefa (AFS) et Ogbamariam (Erythrée) But : Halliche (43') (Algérie) Avertissements : Yebda (33'), Belhadj 64') (Algérie) ; Soumaré (43'), Diarra (58'), Fané (71') (Mali) Mali : Diakité, Berthe, A. Maïga, Soumare, Tamboura, Sissoko (Fané 66'), Keita, Diarra, N'Diaye (Kanouté 61'), B. Maïga, Yatabaré (Diallo 59') Entraîneur : Stephen Keshi Algérie : Chaouchi, Laïfaoui, Belhadj, Halliche, Bougherra, Yebda, Mansouri, Matmour (Ziaya 90'+3), Bezzaz (Bouazza 70'), Ghezzal (Saïfi 80'), Ziani Entraîneur : Saâdane L'EN, que tout un peuple a adorée et portée en triomphe, il y a deux mois, est de retour. Cette belle équipe ne pouvait pas mourir en si bon chemin, cela aurait été trop cruel et trop injuste. Hier à Luanda, les Algériens, qui avaient un genou à terre, ont montré ce qu'ils avaient dans le ventre en refusant de plier le deuxième. A présent, il va falloir compter avec eux. Première constatation, ils débutent le match beaucoup mieux que face au Malawi. Ils sont plus présents, dans les espaces comme dans les duels, et cela n'a pas dû échapper à Stephen Keshi qui a réalisé que les choses n'allaient pas être faciles pour son équipe. Ses craintes se justifient peu, après quelques attaques bien placées des Verts, pas du tout impressionnés par le beau monde qui se dressait devant eux, comme en témoigne cette chevauchée de Matmour, très dangereux sur le flanc droit, dont profite Ziani pour alerter Diakité des 20 mètres (27') après l'avoir titillé une première fois d'un centre tir du côté droit qui est allé se poser sur la transversale (5'). Les Algériens ont eu néanmoins quelques frayeurs, notamment lorsque Yatabaré a effacé Laïfaoui à hauteur des 18 mètres sans qu'il puisse conclure (37'), ou peu avant sur deux coups francs (1' et 11') qui ont créé une panique dans la surface des Verts. Mais c'est à la 43', un moment crucial de la partie, que le Mali va se rendre compte qu'il était vraiment en danger lorsque les Verts vont prendre l'avantage grâce à Halliche qui, dominant toute la défense malienne, reprenait victorieusement d'une tête rageuse un coup franc de Ziani sur la droite. Un autre but sur une autre balle arrêtée, un registre que les Fennecs en font désormais leur spécialité. Le Mali ne pouvait pas revenir L'image de l'enfant de Badjarah, les poings serrés, donnant l'accolade à ses camarades après l'ouverture du score, nous rappelait bien l'état d'esprit du groupe à Khartoum que l'équipe de Saâdane semble avoir retrouvée après la déconfiture vécue face au Malawi. Et ils vont le prouver durant tout le reste de la partie en défendant bec et ongles ce petit avantage jusqu'au coup de sifflet final, puisque les Kanouté, Diallo, entrés en cours du jeu, et autres Keita, ne parviendront jamais à redresser la situation. Chaouchi, très critiqué contre le Malawi, va se racheter en se distinguant à la 51' en déviant en corner un tir à bout portant de Seidou Keita dans la surface. Et les rares fois où il s'est fait dépasser par les évènements, ce sont les Bougherra, Laïfaoui et Halliche qui assuraient la couverture avec une remarquable lucidité. Visiblement loin de leur niveau, les Maliens semblaient bien loin de pouvoir rivaliser hier avec les Verts qui avaient même d'autres opportunités d'aggraver le score, Yebda (58' et 64') ou encore Matmour (68'). Grâce à cette belle victoire, l'EN maintient ses chances de qualification intactes et reste en course pour les quarts. Prochain cap, l'Angola. Difficile, mais franchement pas impossible du tout. M. S. Les Angolais ont soutenu l'Algérie Le point noir de cette 27e édition de la CAN est sans nul doute l'absence du public qui déserte les travées des différents stades. Hier, à l'occasion de Mali-Algérie, il n'y avait que 4 000 spectateurs. Toutefois, les supporters angolais ont soutenu les Verts, du moment que les camarades de Mansouri ont présenté un meilleur visage que celui face au Malawi. Un drapeau tunisien au milieu des Algériens Un drapeau tunisien était bien visible dans la partie du stade où se trouvait le public algérien. Une présence qui confirme la solidarité entre ces deux pays du Maghreb présents à cette CAN. Premier but de Halliche avec les Verts En inscrivant le premier et unique but de la rencontre, Halliche a non seulement offert un précieux succès aux siens mais aussi ouvert son compteur buts sous les couleurs de l'équipe nationale. Une chose est sûre, il se souviendra très longtemps de cette réalisation. Les photographes derrière la cage malienne Apparemment, les photographes ont senti que c'est l'Algérie qui allait ouvrir le score les premiers, du moment que la plupart ont choisi leur camp au début de match en restant derrière les bois protégés par le portier de la sélection malienne. Un pressentiment qui s'est avéré juste, du moment que c'est l'Algérie qui a marqué l'unique but de la partie. Le fair-play de Bougherra Le sociétaire des Glascow Rangers, Madjid Bougherra, a été l'auteur d'un geste sportif en dégageant le cuir en touche, après avoir constaté qu'un joueur malien était allongé sur la pelouse se tordant de douleurs. Bravo Magic. Le Malawi a déposé une plainte contre l'Angola auprès de la CAN Le Malawi s'est plaint hier auprès de la CAF en déposant une plainte officielle dans laquelle les Flammes accusent les organisateurs angolais d'avoir tout fait pour les perturber avant leur match face à l'Angola. «Ils nous ont empêchés de nous entraîner», a déclaré hier l'entraîneur du Malawi Kinnah Phiri, à l'issue de la rencontre. Les Malawites disent qu'ils ont préparé leur match contre le pays organisateur dans de très mauvaises conditions, «Le bus n'arrivait pas à l'heure, perturbation dans les horaires des entraînements, intimidation…». L'on se demande si la sélection nationale ne va pas subir le même traitement en prévision de son match décisif de lundi prochain face aux Palancas Negras. L'Angola risque de perdre quatre joueurs face à l'Algérie Les Angolais risquent de payer cher leur victoire d'hier face au Malawi puisqu'il est fort probable que les Palancas Negras soient amoindris de pas moins de quatre joueurs titulaires face à l'Algérie. Trois éléments, en effet, et pas des moindres, sont sortis blessés hier contre les Flammes du Malawi. Il s'agit de l'attaquant vedette Flavio, auteur de trois buts en deux matchs, qui s'est claqué la cuisse gauche en fin de match, ainsi que Gilberto et Djalma. Les deux premiers cités ont été d'ailleurs remplacés. Le chargé de communication de la sélection angolaise ne s'est pas prononcé sur la gravité de ces blessures, mais il a fait savoir que le staff médical sera fixé sur ces trois cas aujourd'hui en fin de journée après que les joueurs en question eurent passé les examens nécessaires. L'autre joueur qui ne jouera pas face aux Verts est le milieu de terrain Stelvio qui a été averti une deuxième fois, et sera donc automatiquement suspendu pour le prochain match. Cinquième participation de Laïfaoui Abdelkader Laïfaoui a honoré sa cinquième participation sous les couleurs de l'équipe nationale en remplaçant Zaoui hier dans l'axe lors de la rencontre contre le Mali. L'ex-Olympien a participé à la rencontre du Caire contre l'Egypte, contre le Gabon, le Burkina Faso et l'Uruguay. Laïfaoui a souffert néanmoins devant les attaquants maliens. Les conditions climatiques clémentes Contrairement à la première rencontre contre le Malawi, qui s'est déroulée sous une grosse chaleur et un taux d'humidité élevé, le match d'hier s'est joué dans des conditions clémentes. La température n'a pas atteint les 30° alors que le taux d'humidité était d'environ 80 %. C'est ce qui explique l'amélioration du rendement des Verts. Entraînement aujourd'hui à Kokairoz Les Verts reprendront les entraînements aujourd'hui. Le staff technique a prévu une séance cet après-midi, à 15h30, à Kokairoz. La presse étrangère avait parié sur une victoire malienne Avant le coup d'envoi du match, la presse étrangère présente au stade du 11-Novembre avait donné sans aucune hésitation les faveurs du pronostic aux Aigles du Mali. Ils se sont basés tout d'abord sur la piètre prestation de l'Algérie face au Malawi avec une lourde défaite au final. L'autre raison est relative au retour impressionnant des Maliens lors du match d'ouverture face à l'Angola. Cette même presse avait pourtant donné les Verts, avant l'entame de la compétition, comme favoris pour passer au prochain tour de la CAN. Des voyages organisés par bus pour les supporters maliens Contrairement aux Algériens, le Mali a été soutenu par un nombre considérable de ses supporters qui ont rallié le stade du 11-Novembre par quelques bus. Il faut dire que plusieurs ressortissants maliens en Angola ont assisté à cette rencontre. Sissoko titulaire Alors que Frédéric Omar Kanouté a été relégué sur le banc de touche lors de la rencontre d'hier, Sissoko a été titularisé après avoir raté le premier match contre l'Angola. Le milieu de terrain de la Juventus semble récupéré complètement de la blessure dont il souffrait et a repris sa place de titulaire. * il agresse Bezzaz Le sociétaire de la Juventus de Turin, Mohamed Lamine Sissoko, a été l'auteur d'un vilain geste en agressant Bezzaz d'un tacle violent alors que l'Algérien était couché sur le terrain. D'ailleurs, le joueur a été incapable d'aller au terme de la rencontre à cause de cette blessure. Diarra ne veut pas jeter le fanion algérien Au moment où les deux capitaines se sont échangés les fanions des deux pays, Diarra est allé vers le banc de touche malien pour remettre le fanion algérien à l'un des membres du staff. Pour ne pas lancer le fanion, le milieu de terrain du Real a dû allonger le bras. * Il est suspendu face au Malawi Le Meringue du Mali, Mamadou Diarra, sera absent pour le prochain match face au Malawi puisqu'il a écopé de son deuxième carton jaune dans cette compétition, après celui reçu face à l'Angola. Son absence risque en effet d'handicaper son équipe qui jouera son va-tout face au Malawi. Diakité à la place de Sidibé L'entraîneur du Mali a effectué quelques changements par rapport à la rencontre contre l'Angola. Il a titularisé le gardien du Stade Malien, Diakité,à la place de Sidibé qui avait encaissé quatre buts lors du premier match contre l'Angola. Diakité connaît le football algérien en affrontant dans le passé la JSMB et l'ESS en Coupe la CAF. Ziaya lui a marqué un doublé Diakité connaît surtout l'attaquant de l'Entente de Sétif,Abdelmalek Ziaya,qui lui a marqué deux buts lors de la rencontre aller de la finale de la Coupe de la CAF au stade 8-Mai du Sétif. Une deuxième pour Segonga Il semble que le nom de l'arbitre ougandais Segonga est lié avec celui de l'Algérie. Après avoir été commissaire au match contre le Malawi, Segonga a dirigé le match d'hier en tant que directeur de jeu. Diarra n'a pas attendu la fin du point de presse Le milieu de terrain du Real Madrid et du Mali, Mamadou Diarra, n'est pas resté jusqu'au bout de la conférence de presse qui a suivi la fin du match. Retardé par Halliche qui était allé recevoir son trophée d'homme du match, Diarra avait demandé à commencer à répondre aux questions des journalistes présents afin de pouvoir disposer. Il s'en est suivi une explication avec l'un des attachés à l'information qui avait refusé de commencer sans l'Algérien. Mamadou Diarra a néanmoins accepté de répondre aux questions avant de s'en aller prendre sa douche, sans attendre la fin du point de presse. Ces défenseurs, ces sauveurs Décidément, la sélection nationale peut compter sur ses défenseurs dans les moments difficiles. Hier face au Mali, l'Algérie avait impérativement besoin d'une victoire pour rester en course pour une qualification aux quarts de finale de cette CAN. Cette victoire, c'est un défenseur, Rafik Halliche, qui la lui a offerte en inscrivant l'unique but de la rencontre. Avant lui, un autre défenseur s'était illustré lors du match d'appui face à l'Egypte au Soudan face à l'Egypte. Il s'agit bien évidemment de Anthar Yahia avec son superbe but. Il y a eu ce but de Bougherra en Zambie et celui de Saïfi qui ont mis l'Algérie sur la route du Mondial. Le syndrome de 86, on n'en veut plus ! Ouf ! L'Algérie a soufflé. Difficilement, mais quand même, l'Algérie a battu le Mali hier. Une victoire qui permet aux Verts de garder leurs chances de qualification intactes. Il faut dire que cette victoire n'a pas fait que réhabiliter l'Algérie dans ce groupe A, mais elle lui a évité l'implosion. Le cas Lemmouchia, qui avait quitté le regroupement de l'équipe la veille du match, a laissé apparaître un malaise au sein du groupe. La défaite face au Malawi, les choix du sélectionneur, autant de faits qui faisaient que le groupe vivait sous une certaine tension. Le fait que Khaled Lemmouchia ait claqué la porte, à moins de vingt-quatre heures du match face au Mali, prouve que Rabah Saâdane n'avait pas su asseoir son autorité sur le groupe. Sinon comment expliquer la révolte de Khaled Lemmouchia qui a décidé de s'en aller, car n'ayant pas apprécié de se retrouver sur la touche face au Mali. (Saâdane leur avait communiqué le onze de départ la veille). Il aura fallu que le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, aille discuter avec les joueurs un par un dans leur chambre, pour les rassurer. D'après des indiscrétions, le président de la FAF a forcé sur le verbe et aurait même tapé du poing afin de remettre de l'ordre dans la maison. Raouraoua, qui d'habitude ne se déplace jamais avec les joueurs avant un match, a pris le bus avec eux. Un signe de solidarité, certainement, mais un indice aussi qui nous renseigne sur la fragilité de l'état d'esprit du groupe, à quelques heures du match. Seulement, force est de constater que le discours de Raouraoua a eu son effet. Pour preuve, on a retrouvé nos Verts tel qu'on les aime. Il y avait de la hargne, de l'envie, de la combativité. Ce qui avait manqué aux coéquipiers de Halliche lors du premier match face au Malawi. Cette victoire fait du bien. Assurément. Mais cela ne veut nullement dire que tout baigne. Saâdane doit remettre de l'ordre. Il y va de l'intérêt de la sélection. Mercredi, on a frôlé le syndrome de 86. Et ça, on n'en veut plus ! Alors de grâce, un peu de retenue. M. S. Claude Leroy loue l'organisation Après des débuts cahoteux, les responsables du COCAN semblent avoir repris les choses en main. C'est en tout cas ce que pense Claude Leroy, actuel sélectionneur d'Oman, et qui a roulé sa bosse un peu partout en Afrique : «J'ai fait pas mal de Coupes d'Afrique et je peux vous dire que jusqu'à présent l'organisation est très bonne, surtout après l'attentat de Cabinda qui nous a fait craindre le pire.» Pourvu que ça dure. 99 journalistes à Cabinda dont celui du Buteur L'attentat de Cabinda qui a coûté la vie à deux membres de la délégation togolaise n'a pas dissuadé les journalistes accrédités à la CAN angolaise d'aller faire leur travail. En effet, pas moins de 99 accrédités se trouvent à Cabinda dans un village sportif sous haute protection. Parmi eux, l'un des envoyés spéciaux du Buteur qui a décidé d'être au cœur de l'évènement. Qui était malade, la sœur ou la mère de Lemmouchia ? On écrivait sur ces mêmes lignes que la version choisie par les responsables de l'équipe nationale pour expliquer le départ de Lemmouchia ne tenait pas la route. La preuve, hier soir, on ne savait pas encore qui était malade, la sœur ou la mère du joueur. Selon le sélectionneur national, c'est la mère de Lemmouchia qui était malade alors que le concerné a déclaré au Buteur et à la Radio algérienne que c'est plutôt sa sœur qui ne sentait pas bien. Les Verts ont quitté l'hôtel deux heures avant le coup d'envoi Face au Malawi, le bus de l'équipe nationale est arrivé au stade du 11-Novembre trois quarts d'heure seulement avant le coup d'envoi à cause principalement des bouchons. Pour éviter de vivre une autre mésaventure, les responsables de l'équipe ont fixé le départ à 14h30, soit deux heures et demie avant le coup d'envoi du match Algérie-Mali joué hier. Cela a permis aux Verts d'arriver assez tôt au stade pour préparer convenablement leur rencontre. 2O' Sissoko et Bezzaz se font rechausser Fait anecdotique, Momo Sissoko et Yacine Bezzaz ont été contraints de sortir sur la touche, pour changer de chaussures. Le milieu malien et l'attaquant algérien sont sortis ensemble pour mettre de nouvelles chaussures qu'on leur avait lancées du banc. Hayatou présent Parmi les nombreuses personnalités présentes lors du match Algérie-Mali (1-0), nous avons noté la présence du président de la CAF, Issa Hayatou. Ce dernier a suivi les débats depuis la tribune d'honneur en compagnie des présidents des deux Fédérations algérienne et malienne. Les Angolais du côté de l'Algérie Les quelques dizaines de supporters angolais qui ont pris place dans les tribunes du stade se sont naturellement mis à applaudir chacune des actions menées par les Verts. Ayant gardé une certaine animosité à la suite du rocambolesque Angola-Mali (4-4), les supporters angolais ont vite fait d'afficher leur parti pris. Un siffleur interrompt le jeu On jouait la 34' lorsqu'un coup de sifflet se fit entendre des tribunes. Ce qui a interrompu le jeu. Croyant un coup de sifflet de l'arbitre, Ghezzal, qui amorçait un contre, s'arrêta net. L'arbitre a d'ailleurs réuni les deux capitaines pour leur faire savoir qu'il fallait faire attention, car cela pouvait se reproduire. Ne voulant pas qu'il y ait d'autres arrêts du genre, l'arbitre de la rencontre a tenu à le faire savoir aux deux capitaines qui ont transmis à leurs coéquipiers. Les joueurs angolais font leur apparition à la mi-temps Les Angolais, qui devaient jouer le Malawi juste après Algérie-Mali, ont fait leur apparition sur le terrain à la pause. Flavio, auteur de deux buts face au Mali, a été le plus applaudi. La pelouse en très mauvais état La pelouse du stade était en très mauvais état. Ce qui a considérablement gêné l'évolution des deux équipes sur le terrain. Il faut dire que la pelouse s'est dégradée après la cérémonie d'ouverture.
