Face à une bien faible équipe du MSPB, dont la prestation n'était pas loin du médiocre, footbalistiquement parlant, le Mouloudia d'Oran a décroché hier après-midi dans son jardin de Zabana un succès facile. Sans forcer, les Rouge et Blanc d'El-Hamri se sont ainsi assuré trois précieux points grâce à deux buts, un par mi-temps. La première de ces réalisations interviendra peu avant la pause-citron. Sur une offensive rondement menée sur le flanc gauche, l'attaquant de poche Karim Meddah, qui s'est retrouvé seul face à Benfissa, perdra son duel face au keeper batnéen. Le ballon échouera, cela dit, dans les pieds de Benatia qui ne se fera pas prier pour ouvrir le score. En seconde mi-temps, c'est suite à une bévue du libéro du MPSB que Chaïb, à l'affût, doublera la mise, profitant d'un déboulé gauche de Bengorine qui, après avoir récupéré la balle, allumera Benfissa d'un puissant tir. Malchanceux, le dernier nommé remettra la balle dans les pieds de Chaïb, lequel fera le break et donnera à son team une assez confortable avance au tableau d'affichage. Le reste du temps réglementaire sera consacré à un football de piètre qualité. D'un côté comme de l'autre, mais en particulier un certain Nasreddine El-Bahari côté oranais, on s'est amusé à vendanger des occasions nettes de scorer, rendant encore davantage ce spectacle indigeste. Il serait, cependant, utile de souligner que le gardien de but du Mouloudia d'Oran, Bilel Habbi, avait claqué la porte et annoncé son retrait définitif du club la matinée même du match, à l'hôtel Tassili (ex-Thierry), où les Rouge et Blanc d'El-Hamri étaient mis au vert. Devant être titularisé en l'absence de Hichem Mezaïr, mais surpris par la décision technico-administrative des responsables du club de titulariser Houari Ghoul, pourtant nouvellement arrivé, Bilel Habbi a alors pris ses affaires et quitté le lieu de la mise au vert. Questionné à ce sujet, l'entraîneur des gardiens de but du MCO, Kheddim, dit Abrouk, a préféré s'en laver les mains, indiquant “n'être pas responsable de la désignation de celui qui joue”. “Moi, je les entraîne, c'est tout !” dira Kheddim, comme pour ne pas avoir à subir ensuite les conséquences d'une éventuelle déclaration qui ne plairait pas à l'état-major du club.