Les gars d'El Hamri sont considérés comme la plus faible équipe de cette phase retour. Tenu en échec par une équipe du Chabab de Batna nettement mieux organisée, le Mouloudia d'Oran est en train de boire le calice jusqu'à la lie. L'enseignement qu'on en peut tirer est que l'équipe devra lutter bec et ongles pour assurer son maintien parmi l'élite. Un objectif qui est loin d'être une partie de plaisir pour les Rouge et Blanc, qui accusent une chute vertigineuse en cette phase retour. Ayant gagné un seul match durant cette deuxième partie du championnat, les gars d'El Hamri sont considérés comme la plus faible équipe de cette phase retour. Au train où vont les choses, les Hamraoua risquent de connaître le même sort que les précédents exercices où à chaque fin de saison, les supporters sortent leurs stylos et leurs calepins pour calculer à combien de points leur équipe assurera son maintien. Ce nul face au CA Batna n'a fait que renforcer les hypothèses et les avis des plus pessimistes qui pensaient que leur équipe n'échappera pas à cette spirale dangereuse, vu la façon avec laquelle les choses ont commencé à se dégrader depuis un bon bout de temps déjà. Le départ de trois éléments considérés comme des cadres a fini par avoir raison d'une équipe avec un effectif très juste. L'absence des éléments comme Mezouar, Mezaïr et Daoud s'est fait douloureusement sentir car il faut avouer qu'avec leur présence, le MCO n'aurait jamais raté des matchs de cette façon, sans fond de jeu ni une stratégie évidente, les joueurs du Mouloudia n'ont pas arrêté de s'échanger les accusations sur et en dehors du terrain. Complètement démobilisé, le onze mouloudéen a produit l'une des pires prestations cette saison. Autant dire que le chairman oranais aura du pain sur la planche durant cette minitrêve. Le président pris à partie Bien que la stade soit aux trois-quarts vide, les supporters présents dans les travées de l'enceinte de Zabana ont déversé toute leur colère sur le président du club, Kacem Elimam, le tenant responsable de la situation dans laquelle se trouve le club phare de l'ouest du pays. En effet, les inconditionnels oranais qui n'ont pas admis le résultat et encore moins la façon avec laquelle leur équipe a joué se sont mis à insulter le premier responsable du club qui a passé un sale après-midi sur le banc de touche. Même ses collaborateurs n'ont pas été épargnés par les supporters. Dieu merci, le public n'était pas en grand nombre ce mardi au stade Zabana, sinon on aurait assisté à une vraie «branca» des fans du Mouloudia. ------------------------------- Benhamou gagne des points Le portier du Mouloudia qui s'attendait à passer un après-midi tranquille face au CA Batna a dû batailler ferme pour sauver le point du match nul. Benhamou a eu une peur bleue dès la première minute, lorsqu'il a vu son dégagement du pied contré par Bettoumi. Secoué par cette action, l'ancien du PSG a eu raison de rester sur ses gardes durant les 90 minutes de ce match. Résultat, Benhamou a réalisé l'arrêt du match à la 57' lorsque ce même Bettoumi s'est retrouvé face-à-face avec lui, mais le tir à bout portant de l'ex-avant-centre du MCO a été miraculeusement stoppé par Benhamou qui a eu le mérite de préserver le point du match nul à son équipe, en lui évitant ce qui devait être une véritable catastrophe si Batna l'avait emporté mardi passé. Au mieux de sa forme physique et mental, le portier oranais ne désespère pas de rejoindre la sélection nationale. C'est d'ailleurs la raison primordiale qui le pousse à donner le meilleur de lui-même que ce soi aux entraînements ou durant les matches. Il faut dire aussi que Benhamou, qui vient de fondre dans le moule du MCO, se sent plus que jamais soutenu par son entourage que ce soit coéquipiers, dirigeants ou supporters afin de réaliser son rêve personnel qui sera aussi une victoire pour tout le monde à Oran.