Omar Aït-Mokhtar, qui se présente en tant que président de l'Association des artistes algériens de France, a reçu de l'élysée une réponse à sa lettre envoyée à Nicolas Sarkozy pour lui demander une grâce au profit du prince du raï emprisonné, cheb Mami, après sa condamnation dans l'affaire de tentative d'avortement forcé sur une ex-compagne. La réponse, signée par le chef de cabinet du chef de l'Etat français, a été rédigée sur un ton courtois contenant les vœux de M. Sarkozy à l'auteur de la demande de grâce. “Cette requête a été transmise pour avis au ministre de la Justice qui ne manquera pas de vous tenir informé de la décision prise”, a assuré l'élysée. La demande de grâce ne peut pas connaître de suite immédiate puisqu'un appel a été interjeté dans le cadre de cette affaire qui doit être rejugée. Les mesures de grâce ne sont accordées qu'aux accusés définitivement condamnés.