Plus de 78 milliards de DA ont été accordés à la wilaya de Tipasa pour ses projets dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009, a indiqué récemment le wali de Tipasa dans l'émission “Perspective de développement” de la radio locale. M. Mohamed Ouchen a précisé que cette enveloppe a couvert la réalisation de projets de développement dans le cadre du plan quinquennal 2005/2009. Abordant le bilan de ces cinq dernières années, il dit que cette somme a été répartie sur plusieurs projets, à savoir les projets du PSD (programme sectoriel de développement), les projets PCD, et a permis le lancement de nombreux projets d'équipements. Le wali qui a qualifié de “bond qualitatif” le développement dans la wilaya de Tipasa a axé le bilan sur les points importants du développement local qui ont des implications directes sur la vie des citoyens, à savoir l'habitat, l'AEP, l'assainissement et les routes qui sont les vecteurs de développement, en particulier dans les zones montagneuses de la partie ouest de la wilaya, restées longtemps enclavées. Le wali n'a pas manqué de rappeler que le grand handicap de la wilaya de Tipasa, en 2004, était l'absence de foncier, car celle-ci était enserrée entre les terres agricoles, le littoral, le patrimoine archéologique et culturel et la zone montagneuse, d'où le lancement de l'opération de révision de nombreux PDAU (Plan directeur d'architecture et d'urbanisme). Ceci a permis de récupérer 2 666 ha. La problématique de disponibilité en foncier étant réglée, les responsables ont lancé un programme important de logements. L'autre secteur, qui a eu la part du lion dans les projets de développement local, ajoute le wali, est celui des routes qui a permis de relancer l'activité et d'améliorer les conditions de vie des citoyens, surtout dans la zone ouest montagneuse. 314 km de routes de montagnes ont été réalisées selon les normes des chemins de wilaya, avec 6 mètres de large, ouvertes pour la première fois à la circulation. Ce qui a sorti de l'isolement des milliers de familles des daïras de Damous, Gouraya, Cherchell et Sidi Amar et permis le retour de milliers d'autres sur leurs terres après l'exode lié a la situation sécuritaire.