La dernière sortie africaine de l'EN en Angola était l'occasion pour les trois adversaires de l'Algérie en coupe du monde, à savoir les Etats-Unis, l'Angleterre et la Slovénie, de tirer les enseignements sur les caractéristiques et le jeu de l'équipe de Saâdane qui, de par le visage séduisant montré lors de l'épreuve continentale, notamment contre le Mali, mais surtout face à la Côté-d'Ivoire, a réussi à imposer le respect de ses concurrents. Si le sélectionneur anglais, l'italien Fabio Capello, est allé jusqu'à pronostiquer que l'Algérie “sera la surprise du groupe”, son homologue de la Slovénie, Matjaz Kek, s'attend à une mission difficile contre les verts, le 13 juin, date du rendez-vous entre les deux sélections. Kek devrait d'ailleurs se rendre en Angola pour superviser de plus près son adversaire africain, mais il s'est ravisé au dernier moment pour des raisons liées à son planning. Ceci n'empêche qu'il a suivi avec beaucoup d'intérêt les cinq matches disputés par l'EN lors de la CAN pour décortiquer l'équipe algérienne. Des émissaires de son staff technique seraient présents le 3 mars prochain à Alger pour suivre le match amical que va livrer l'EN contre la Serbie. La presse slovène parle de “notes intéressantes” en possession de Matjaz Kek sur l'adversaire les verts qui n'hésite pas à divulguer quelques-unes. “La force de l'Algérie réside dans son jeu discipliné. Les joueurs ont une excellente condition physique. Ils ont tout d'un adversaire respectable”, dira Matjaz Kek. Et d'ajouter d'autres détails : “leur jeu se base beaucoup plus sur Karim Ziani. Ils possèdent aussi des attaquants très costauds. Pour le match contre cet adversaire, je peux vous dire que ce sera une vraie bataille.” Le sélectionneur de la Slovénie s'attend à un tout autre visage complètement différent des verts au mois de juin qui n'a rien à voir avec celui montré durant la CAN, dans la mesure où le mondial se déroulera dans d'autres conditions, notamment climatiques.