Après un long périple qui l'a emmenée d'Alger vers Banjul, en passant par Casablanca et Dakar, la JS Kabylie s'apprête à vivre une nouvelle aventure africaine, et ce, avec le fol espoir d'aller le plus loin possible dans la plus prestigieuse compétition continentale interclubs. Paradoxalement, les Canaris du Djurdjura entameront leur nouvelle odyssée en Gambie, un pays qu'ils n'ont jamais visité jusque-là. C'est dire que les Vert et Jaune partent quelque peu vers l'inconnu dans la mesure où ils n'ont jamais affronté une formation gambienne ne serait-ce que pour prendre la température d'un football gambien qu'on dit en plein essor. La JSK se doit de prendre le taureau par les cornes dès cet après-midi au stade national de Banjul pour éviter le traquenard que compte lui dresser cette équipe des Forces armées gambiennes qui, aux dernières nouvelles, semble décidée à frapper un grand coup face au représentant algérien. Arrivés jeudi soir dans la capitale gambienne après un véritable safari… Alger-Dakar via Casablanca, les Kabyles comptent faire appel à leur métier et leur grande notoriété internationale pour contrarier les desseins déjà affichés au grand jour du champion en titre gambien, dont on dit beaucoup de bien à Banjul, surtout qu'il bénéficie d'un statut de choix du fait qu'il est géré directement par la direction de l'Armée nationale avec tout ce que cela suppose comme avantages matériels et sportifs. Les Canaris, qui se sont entraînés une première fois mercredi dernier lors de leur escale en terre marocaine, à Casablanca plus précisément, ont encore dosé leur entraînement jeudi matin à Dakar après une nuit de récupération dans la capitale sénégalaise. Tout cela pour dire que la JSK a pu finalement installer son QG depuis jeudi soir vers 20 heures à Banjul pour bénéficier de deux autres séances d'entraînement et d'acclimatation en terre gambienne, et ce, avec la ferme intention de ramener un bon résultat pour sa première sortie internationale de la saison 2009/2010. Première satisfaction des Algériens, c'est la température qui est clémente à Banjul qui, à l'instar d'autres villes côtières comme Casablanca et Dakar, trempe allègrement les pieds dans l'océan Atlantique. Et lorsqu'on rappellera que la JSK reste sur une belle victoire en déplacement à Oran, il ne faut pas être un clerc en la matière pour savoir que l'ambiance est réellement au beau fixe au sein de la formation kabyle, comme il nous a été donné de le constater durant tout ce périple africain tracé depuis Alger jusqu'à Banjul en passant donc par Casablanca, puis Dakar. L'autre facteur non négligeable pour le représentant algérien réside dans la programmation de l'horaire du match qui devrait donc se jouer à 16h30, heure locale, soit 17h30, heure algérienne où la température est agréable car tournant autour des 25 degrés au maximum. Et si tous les ingrédients sont réunis pour que la JSK obtienne un bon match cet après-midi au stade national de Banjul, il faut bien admettre que les Canaris tiennent leur destin entre les mains et doivent puiser au fond de toutes leurs ressources physiques, techniques et tactiques pour préserver toutes leurs chances de qualification pour les 16es de finale de l'épreuve, prévue le 21 février prochain, alors que le tirage au sort de ce premier tour semble a priori favorable aux Kabyles qui, en cas de succès, pourraient trouver sur le chemin sinueux de la présente édition de gosses cylindrées maghrébines, soit éventuellement le Club africain de Tunis au prochain tour et probablement le Raja Casablanca en 8es de finale, et ce, pour tenter, une fois de plus, de franchir la grande muraille qui mène vers les fameuses poules de l'épreuve. “En football, il faut toujours attaquer pour gagner. Personnellement, j'ai toujours eu un tempérament de gagneur et je veux inculquer cette mentalité à mes joueurs qui ont bien compris le message qui a été bien confirmé la semaine dernière à Oran où nous avions la possibilité d'inscrire d'autres buts. À la JSK, j'ai remarqué que l'on se crée beaucoup d'occasions de but, mais l'efficacité fait souvent défaut. Il nous appartient de corriger progressivement cette grosse lacune. C'est dans cette optique que nous allons entrer sur le terrain pour bousculer cette équipe gambienne car vous savez bien que la meilleure façon de se défendre, c'est d'attaquer. Nous avons une équipe jeune mais très puissante, donc capable de s'imposer en toute circonstance. J'espère seulement que l'arbitrage sera correct”, nous a déclaré l'entraîneur suisse Geiger à propos de la rencontre