Le mouvement de grève auquel a appelé le Snapest, hier, n'a pas été suivi par les enseignants des wilayas de Annaba, Guelma, Souk-Ahras et Tébessa. C'est ce qui a été constaté par nos correspondants locaux au niveau des établissements du secondaire et confirmé par les Directions respectives de l'éducation desdites wilayas. Il n'a d'ailleurs pas été possible de recueillir les impressions des représentants de ce syndicat corporatif, suite à cette défection du personnel enseignant des lycées et collèges d'enseignement technique, ceux-ci étant restés injoignables pour des raisons inexpliquées. Les représentants des autres syndicats du corps enseignant ont préféré, quant à eux, ne pas se prononcer sur la question, leur appel à la grève ayant été fixé à la semaine prochaine. Il ne fait pas de doute, toutefois, que la lettre qu'a adressée le ministre aux enseignants des trois paliers et aux parents d'élèves, notamment la promesse de trancher la question des salaires dans les semaines à venir, a eu un effet apaisant relatif. Les professeurs des lycées ne baissent pourtant pas les bras et ne démordent pas de leurs revendications salariales. La plupart déclarent que le retour à la normale des cours reste conditionné par les acquis qui pourront être arrachés à la tutelle et par ceux-ci seulement. À Constantine, le mouvement entamé, hier, par le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) n'a pas eu l'effet escompté, selon le représentant du bureau de wilaya de Constantine. “Le débrayage s'est avéré un échec pour cette première journée”, nous dira M. Benidir. Rappelons que le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) a annoncé, dimanche dernier, une grève d'une semaine reconductible, si les revendications des enseignants ne sont pas satisfaites, notamment en ce qui concerne le régime indemnitaire.