A Constantine, la grève a été largement suivie. Tous les secteurs ont été touchés. Selon un communiqué du Snapap, le taux de participation a atteint 70% à l'échelle de la wilaya, alors que certains secteurs ont été complètement paralysés. Dans le secteur de l'éducation, le Snapest a avancé le taux de participation de 80% dans l'enseignement moyen et primaire, et 35% dans le secondaire. En revanche, la direction de l'éducation a indiqué que le taux moyen dans les trois paliers n'a pas dépassé 10,48%. S. A. A Annaba, le mot d'ordre de la protestation nationale a été largement suivi. En effet, du côté de l'administration, on avance que seuls deux secteurs ont été touchés par le débrayage, en l'occurrence l'éducation et la santé. Sur les 9602 employés de l'éducation, 2242 ont répondu à l'appel. La santé, qui emploie plus de 5800 travailleurs, s'est vu privée des services de 370 employés. Or sur le terrain, la réalité est toute autre. Les grévistes se sont réunis à la faculté de Sidi Amar à 10h. Ils étaient des centaines à dénoncer la marginalisation. M.-F. G. A Sétif, le personnel enseignant a adhéré massivement au mot d'ordre de grève lancé par l'Unpef. Plus de 85% des enseignants y ont participé. On notera que les directeurs des collèges se sont joints à la protesta. Un communiqué de « la coordination des directeurs des collèges de la wilaya de Sétif » annonce la colère de ces employés modèles, commis de l'Etat, qui appliquent toutes les décisions de la tutelle et participent à la réforme de l'école. Ces cadres refusent leur nouvelle classification, demandant une révision de leur statut actuel et l'octroi d'une prime de responsabilité. N. L. A Guelma, l'appel à la grève a été suivi massivement par l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Le secrétaire général de ce syndicat, Rachid Maghmouli, a déclaré que le taux de participation des enseignants, des adjoints de l'éducation et des corps communs du primaire avoisine les 100%. Dans les CEM, le taux d'adhésion dépasserait les 65%. Pour ce qui est du chef-lieu de wilaya, la protesta a dépassé toute prévision en enregistrant un taux record de 80%. K. D. A Mila, l'entame hier de la grève a donné lieu à des pourcentages contradictoires. Selon le porte-parole du Snapap, Slimane Bidi, « le mot d'ordre de grève a été suivi dans la proportion de 60 à 70% dans le secteur de la santé publique et à hauteur de 90% concernant l'éducation (tous paliers confondus) ». Le coordinateur de wilaya de l'Unpef, Abdelouahab Lamri Zeggar, a avancé un taux de participation de 74,81% pour les cycles primaire et moyen. Avis que ne partagent pas les secrétaires généraux du Sap et du Cnapest, qui considèrent que la grève n'a pas affecté la santé et l'enseignement secondaire. M. B. A Souk Ahras, et dans un communiqué rendu public par des enseignants du cycle primaire, la participation à ce mouvement est expliquée par « une volonté des travailleurs du secteur à rompre avec le monolithisme exercé aussi bien à l'échelle locale que nationale ». Les grévistes estiment que le mot d'ordre a atteint un record par rapport au dernier débrayage. L'Inspection du travail avance un chiffre de 548 grévistes, alors qu'une autre source estime que 200 travailleurs ont débrayé. A. Dj. A Skikda, plusieurs secteurs de la Fonction publique ont répondu favorablement à l'appel à la grève. Selon M. Houiene, membre de l'Unpef, « le taux de participation est estimé à 84% au niveau de la wilaya ». Seuls 14 établissements sur les 575 existants du cycle moyen et primaire se sont abstenus. La direction de l'éducation avance, quant à elle, un taux moyen de 18,03%, soit 16,09% concernant les écoles primaires et 2,60% pour le moyen. Au niveau de la direction des services agricoles, ce sont 22 vétérinaires sur 42 qui ont adhéré au mouvement. D. D. A Tébessa, la grève a été largement suivie par les travailleurs de l'éducation, selon un animateur du Satef. Le taux de participation a atteint 100% pour le personnel du moyen, 90,6% pour le primaire et 70% pour le secondaire, tout en assurant le service minimum. L. S. A Biskra, la coordination nationale des syndicats autonomes, qui avait appelé à la « la grève nationale des 3 jours », a été suivie non pas par les fonctionnaires, mais par les… étudiants. Des centaines d'étudiants embrigadés par l'Ugel et d'autres organisations estudiantines. Les représentants de ces mouvements ont répété à qui voulait les entendre que « la pression sera maintenue jusqu'à l'aboutissement de toutes leurs revendications ». B. M. A Bordj Bou Arréridj, le débrayage n'a été que partiellement suivi. Le seul secteur qui a suivi le mot d'ordre, et à un degré moindre, demeure l'enseignement où une source proche de la direction de l'éducation l'a situé à 14%. A. D. A Oum El Bouaghi, c'est surtout le secteur de l'éducation qui a été plus ou moins immobilisé par le mouvement de grève. A rappeler aussi que la plupart des travailleurs de l'éducation sont affiliés à la FNTE, proche de l'UGTA. L. B. A Jijel, la première journée de grève a été caractérisée par une faible adhésion. Les chiffres avancés donnent le nombre de 2246 fonctionnaires sur les 26 458 que compte la wilaya. Le taux de suivi s'établit ainsi à 8,49%. Comme dans les précédents débrayages collectifs, c'est le secteur de l'éducation qui répond le plus aux appels. F. S.