Il va sans dire qu'en raison des pannes probables dites lourdes, qui peuvent surgir au niveau de ces appareils, le manipulateur, ainsi que le radiologue seront appelés à suivre des cycles de formation au niveau du CHUO. L'hôpital de Béni-Saf vient enfin de se doter de son propre scanner pour un montant de 45 millions de DA. C'est le deuxième scanner dont a bénéficié la wilaya d'Aïn Témouchent après celui de l'établissement hospitalier spécialisé Dr-Benzerdjeb du chef-lieu. Selon Mohamed Ouadi, directeur de la santé et de la population, dans deux mois, ce sera le tour des localités de Hammam Bou-Hadjar et de l'hôpital Ahmed-Medaghri d'Aïn Témouchent d'être équipés de ces appareils médicaux, évitant du coup le calvaire aux nombreux malades obligés par le passé de faire le parcours du combattant au niveau des hôpitaux ou chez le privé de wilayas avoisinantes. La ville d'El-Amria ne sera pas en reste puisque la dotation de cet équipement se fera dès la réalisation de l'EPSP. Cependant, à l'occasion de la visite de travail effectuée jeudi dans la daïra de Béni-Saf, le premier responsable de la wilaya a mis l'index sur la qualité des prestations et l'accueil qui laissent à désirer. “Deux facteurs qui ne s'achètent pas mais qui sont d'une importance capitale dans la prise en charge du malade”, fera remarquer le wali en direction du personnel médical et paramédical de l'hôpital. Il va sans dire qu'en raison des pannes probables dites lourdes, qui peuvent surgir au niveau de ces appareils, le manipulateur, ainsi que le radiologue seront appelés à suivre des cycles de formation au niveau du CHUO afin de mieux maîtriser son usage. Dans le même sillage, les urgences médicochirurgicales ont subi des travaux d'aménagement pour un montant de 666 millions. Aussi, la zone allant de l'entrée du port jusqu'à la sortie, vers la plage de Rachgoun, en passant par les extrémités de la plage des Puits, a bénéficié d'un plan d'aménagement urbain pour une enveloppe financière de l'ordre de 60 millions de DA, effaçant du coup l'image désolante qui se dégageait chez le passant, en général, et chez l'estivant, en particulier. À Aïn Larba, ce bourg rattaché à la commune de Sidi Safi où vivent quelque 1 500 âmes, un plan d'occupation du sol vient enfin de voir le jour, où l'on songe déjà et ce, vu sa proximité avec la ville de Béni-Saf, à injecter quelques équipements à même de redonner vie au douar. En effet, le POS, qui s'étale sur une superficie de 83 ha, prévoit un secteur urbanisable de plus de 60 ha et ce, en sus d'une restructuration et une densification du bâti déjà existant. En ce qui concerne les équipements attractifs prévus dans ce POS et qui devront être confiés à des investisseurs privés, comme le musée aquacole, l'hôtel, la piscine couverte ou encore la cafétéria et le restaurant, le premier responsable de l'exécutif aura affiché un scepticisme quant à la réussite d'une telle vision qui ressemble beaucoup plus à une chimère.