Sétif se souvient de son médersien, cheikh Fodhil El-Ouartilani La maison de la culture Houari-Boumediène de Sétif et la salle polyvalente de la commune de Beni Ourtilène abriteront, à partir d'aujourd'hui pour trois jours, le premier colloque consacré à la vie de Brahim Ben Mustafa connu sous le nom de cheikh El Fodhil El-Ourtilani (1900-1959). Placée sous le haut patronage du président de la République, cette manifestation culturelle sera consacrée à la vie et à la pensée du cheikh, membre très actif de l'Association des oulémas algériens et l'un des principaux fondateurs des medersas dans notre pays. Les organisateurs qui ont concocté un riche programme pour célébrer le 51e anniversaire du penseur. Plusieurs spécialistes et universitaires animeront des conférences-débats au niveau de la Maison de la culture de Sétif et de la salle polyvalente du village natal de l'historien et politologue de Sétif. F. S. “El Kelb ou Lâadjeb” de Jijel présentée à Annaba L'association la Citadelle culturelle présentera, cette semaine, une pièce théâtrale intitulée El Kelb ou Laâdjeb (le chien et le miracle) au Théâtre régional de Annaba. Ecrite par le Brésilien Osvaldo Dargon, cette pièce est une adaptation de Nacer Khellaf. Réalisée par le jeune Omar Haine, cette comédie-ballet est interprétée par quatre comédiens, Aziz Harat, Deradji Chemchem, Dalila Griou, Chawki Djemoui. La pièce relate la vie d'un homme qui avait plusieurs talents, mais la société où il vivait, lui a imposé d'être un chien. Ayant une famille à nourrir, le malheureux accepte malgré lui et finit par servir les autres pour un salaire dérisoire. SAOU MOULOUD Guy de Maupassant traduit en tamazight La littérature amazighe ne cesse de s'enrichir. Soit par des auteurs, prolixes, soit par la nouvelle tendance, la traduction des œuvres majeures. Ahmed Hamoum, enseignant en tamazight, s'est attelé à rendre accessible en berbère Guy de Maupassant. Les nouvelles de ce dernier, intitulées le Vagabond, viennent d'être “transposées avec talent” en tamazight par l'auteur. Dans le cas présent, on ne peut pas parler de traduction mais d'adaptation, comme cela a été le cas chez Mohia dont les œuvres sont transposées dans l'environnement de sa Kabylie natale. Mais ce n'est pas donné au premier venu. Pour restituer le talent d'un Guy de Maupassant, Ahmed Hamoum y a mis toute son énergie. Abdenour Abdeslam, qui a préfacé le livre, dira que pour y parvenir il faut “être en position et en possibilité de dire le même en sens et en valeur”. Cette maîtrise, a-t-il poursuivi, “on la retrouve chez l'auteur d'Amnetri. On retrouve parfaitement Jacques Randel dans la peau d'Azwaw Meghlawi. Ce gaillard kabyle et chômeur de son état qui cherche du travail mais en vain. Comme d'autres personnages, nés de l'imagination fertile de Maupassant, se confondent allègrement avec ceux d'Ahmed Hamoum. Bien que le Vagabond soit le titre générique, l'auteur a réussi à “kabyliser” les autres nouvelles à l'instar de le Petit, le Diable, Une Vendetta, l'Orphelin et l'Aveugle. L. OUBIRA