Drame à Baghlia (BoumerdÈs) Un père et ses deux fils emportés par les eaux de oued Sebaou Un père et ses deux fils âgés de 12 et 14 ans ont été emportés par les eaux de oued Sebaou, avant-hier matin au niveau de la commune de Baghlia, 35 km à l'est de Boumerdès, a-t-on appris de la Protection civile. Alors que le corps sans vie du père a été repêché par les plongeurs de la Protection civile dépêchés sur place, ses deux fils sont demeurés jusqu'à avant-hier soir introuvables. Les chances de les retrouver vivants sont très minimes, nous a indiqué un responsable local. “Les plongeurs de la Protection civile sont toujours à la recherche des deux enfants”, a affirmé le maire de la commune joint par téléphone. Selon des habitants de la région, les trois victimes, d'un niveau de vie très modeste, allaient traverser l'oued pour cueillir des épinards lorsqu'ils sont tombés dans une fosse envasée au milieu des eaux. Le père a tenté de sauver ses deux fils, mais lui aussi s'est enlisé dans les eaux transformées en marécage par les pilleurs de sable qui continuent à sévir dans la région. Ces mêmes pilleurs, pointés du doigt par les habitants de la localité, sont à l'origine d'un drame similaire survenu l'année dernière presque au même endroit lorsque deux frères ont été ensevelis sous des tonnes de sable suite à l'éboulement d'un talus. En 2008, c'est une pelle mécanique opérant illégalement dans l'oued qui a écrasé un enfant de 15 ans le tuant sur le coup. M. T. Bouzeguène (Tizi Ouzou) Panne de l'éclairage public depuis septembre dernier Le côté ouest du chef-lieu de la commune de Bouzeguène, dans la wilaya de Tizi Ouzou, enregistre depuis plus de six mois une panne du réseau d'éclairage public, au grand dam des habitants du quartier du pont d'Ibouyesfène jusqu'au lieudit Habchi. La panne dont on ignore l'origine, date, selon les habitants de ce quartier de septembre. Ces derniers se plaignent de l'obscurité qui les enveloppe dès le coucher du soleil. Devant cet état de fait, les habitants dudit quartier font face aux risques que pourrait engendrer une telle situation. “Après le crépuscule, nous ne pouvons plus circuler sereinement dans ce noir qui pourrait cacher des meutes de chiens, de chacals ou des sangliers et parfois même des personnes ivres”, se plaignent certains habitants rencontrés dans le quartier. À la fin de l'été dernier, c'était la menace des reptiles et des scorpions qui se manifestaient chaque nuit, dans le noir. La chaleur obligeait les familles à sortir pour respirer un brin de fraîcheur nocturne. Les services de l'APC sont interpellés pour réparer, dans les plus brefs délais, cette défaillance de l'éclairage public. C. NATH OUKACI M'SILA Deux ressortissants africains condamnés à un an de prison ferme Le tribunal correctionnel de Magra, 57 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de M'sila, a prononcé avant-hier des peines de prison ferme et avec sursis à l'encontre de deux clandestins africains pour séjour illégal et trois Algériens pour complicité. Un Malien et un Libérien ont été condamnés à un an de prison ferme et l'expulsion du territoire national. Les trois Algériens ont été condamnés à six mois de prison avec sursis pour avoir aidé des clandestins à séjourner illégalement sur le territoire national. Les faits remontent au mois passé, quand les cinq personnes ont été arrêtées sur le CW1, reliant la commune de Aïn Lakhadra à M'sila à bord d'une Peugeot 505. Chabane Bouarissa