AIn Taya Démantèlement d'un réseau de malfaiteurs Les éléments de la sureté urbaine de Aïn Taya ont démantelé, après une enquête minutieuse, une bande de malfaiteurs constituée de mineurs spécialisés dans le cambriolage d'appartements. À sa tête un récidiviste âgE de 20 ans, le groupe de malfaiteurs composé de cinq mineurs âgés de 14 à 16 ans sévissait en plein jour à la cité Si El Houès à Aïn Taya. Ces derniers choisissaient leurs victimes pour commettre leur forfait. Selon une source crédible, les cambrioleurs s'attaquaient généralement aux villas et appartements dont les propriétaires étaient absents, pour vider les lieux, entre autres des bijoux, argent et appareils électroménagers. Les malfaiteurs ont été arrêtés et le “butin” volé a été récupéré. Ils seront présentés devant le procureur pour délit d'association de malfaiteurs et vol avec effraction. Nacer Zerouki. Tizi Gheniff Une polyclinique en attente Même si Tizi Gheniff (50 kilomètres au sud de Tizi Ouzou) a été érigée au statut de daïra en 1991 en lui annexant la commune de M'kira, aujourd'hui, on peut dire qu'elle reste toujours dépendante de Draâ El-Mizan bien que certains services aient vu le jour : un centre payeur de la Cnas, un autre pour Algérie poste, une agence de l'Algérienne des eaux. Aucune banque n'a ouvert ses portes à Tizi Gheniff. Quant aux structures sanitaires, elles sont toujours vétustes ; un centre de santé datant de l'époque coloniale et une maternité, c'est tout. Les responsables de cette daïra avaient émis le vœu à chaque visite d'un wali dans la région de leur inscrire un mini-hôpital. Ne serait-ce que de soixante lits. Finalement, c'est une polyclinique qui lui a été accordée. Selon une source locale, cette structure sanitaire allait ouvrir ses portes en janvier dernier, mais elle ne l'est pas encore. Tout de même, la population de cette daïra qui s'élève à plus de 40 000 habitants attend la mise en service de cette polyclinique qui leur prodiguerait d'innombrables prestations quand on sait qu'elle va abriter beaucoup de services. “Même pour une consultation de médecine générale, il faut se déplacer jusqu'à Draâ El-Mizan”, nous a dit un citoyen de Tahachat dans la commune de M'kira. Un autre service est attendu pour être opérationnel. Il s'agit de l'unité de la Protection civile. Cette dernière est si importante que les interventions ne seront que rapides sur tout l'étendue de la daïra où certains villages se trouvent à plus de vingt-cinq kilomètres de Draâ El-Mizan. O. Ghilès