Après 5 éditions à Alger, le salon international des équipements, des technologies et des services de l'eau (SIEE Pollutec), tiendra sa 6e édition du 17 au 20 mai 2010 à Oran, jouant ainsi la carte de la décentralisation pour la première fois. Un choix, certes, facilité par l'existence désormais d'une structure à la hauteur de l'évènement, a expliqué Mme Sylvie Fourn, directrice du salon, à savoir le centre des conventions d'Oran (CCO) lors d'une conférence de presse donnée à l'Hôtel Royal d'Oran. Avant d'aborder les aspects stratégiques de ce salon professionnel “un avènement majeur du marché de l'eau” les partenaires du 6e SIEE Pollutec (Reed Exposition France et Trade 21) ont rappelé que l'édition précédente avait regroupé 319 exposants dont plus de 60% des exposants sont des étrangers avec deux pavillons officiels, la France et l'Espagne. Des données qui sont appelées à être dépassées à l'occasion de ce SIEE Pollutec 2010 puisqu'on nous annonce pas moins de 350 exposants représentant 20 pays, dont 30% des participants sont nouveaux. En plus des pavillons officiels habitués du salon, la 6e édition enregistre d'ores et déjà un pavillon officiel de l'Italie. “ce qui prouve que l'Algérie est vraiment reconnu comme un pays stratégique pour le marché de l'eau. Sans oublier la présence encore de trois régions françaises”, a indiqué la directrice du SIEE Pollutec. Au niveau des exposants, la participation algérienne battra un record puisqu'elle représentera 56% d'exposants. Tous les grands leader mondiaux de l'eau seront à Oran pour ces 4 jours d'échanges, de contacts et de concertation à l'image de la Saur, la Suez, la société des eaux de Marseille, Savege, sans oublier les entités publiques algériennes, la Seaal, Seore, Seaco, les agences des bassins hydrographiques, le ministère des Ressources en eau étant le partenaire de cette manifestation économique ainsi que nombre de sociétés privées ou publiques. En plus des exposants spécialisés dans les équipements technologiques et les travaux hydrauliques, des services de gestion des eaux et de l'assainissement, des conférences seront données par une pléiade d'experts et d'universitaires algériens et étrangers autour de thèmes : “les alternatives innovantes dans le traitement des eaux usées, la réutilisation des eaux usées, les problèmes de gestion de l'eau potable et de l'assainissement, la pollution industrielle, le dessalement et ses impacts sur la biodiversité”. Affichant clairement l'ambition de ce salon par rapport aux enjeux mondiaux comme la disponibilité et l'accessibilité de l'eau potable pour les populations et du marché de l'eau qui fait de l'Algérie un pays très attractif, les organisateurs rappellent que : “le contexte économique est très favorable avec des investissements considérables consentis par l'Etat algérien pour la réalisation d'infrastructures”. Et de rappeler dans leur fascicule l'existence de quelques chantiers stratégiques comme les stations de dessalement, la réalisation de 64 nouvelles stations d'épuration, réhabilitation des réseaux d'eau potable dans 32 villes.