Les habitants de la localité d'Aïn Beida (Terminus) viennent de saisir notre journal pour dénoncer l'état de délabrement de leur cité ainsi que le calvaire quotidien qu'ils endurent sans que les autorités locales interviennent pour mettre fin à cette situation. Ruelles impraticables occasionnant plusieurs cas d'allergie et d'asthme recensés à cause de la poussière dégagée par le tuf, conduites des eaux pluviales inexistantes, crues en pleine cité, robinets à sec depuis plus de 20 jours, manque de câbles téléphoniques, les chauffeurs du bus 28 qui ne font qu'à leur guise évoquant le problème de rentabilité au détriment de l'intérêt des habitants, recours aux clandestins pour rentrer chez soi, conduite des eaux usées éclatée depuis deux ans, décharge sauvage en face du stade, éclairage public insuffisant avec plusieurs points de la cité plongés dans le noir, coupures fréquentes d'électricité malgré le déplacement du collectif à la direction de la Sonelgaz… Bref ! Une vie infernale pour les habitants. Du coup, et face à cet abandon de leurs élus locaux, ils souhaitent lever leur localité au rang de commune lors du prochain découpage administratif pour pouvoir prendre en charge les doléances des citoyens de toute la localité d'Aïn Beida, qui, rappelons-le, est rattachée à la commune d'Es-Sénia. Mais, en attendant, ils lancent un appel de détresse au premier responsable d'Oran pour qu'enfin leur situation, qu'ils qualifient de catastrophique, soit améliorée.