Face aux innombrables problèmes qui persistent, les habitants de la cité 5 juillet dans la localité de Aïn El Beïda (commune d'Es-Senia), n'ont eu d'autres recours que d'interpeller le premier responsable de la wilaya. Selon le collectif des habitants de la cité, malgré les appels incessants adressés aux services concernés, rien n'a été fait pour atténuer le calvaire des citoyens qui dure depuis plusieurs années. Nos interlocuteurs indiquent qu'ils viennent d'adresser une correspondance au wali d'Oran, dans laquelle ils relatent en détail les problèmes auxquels ils sont confrontés quotidiennement. « En hiver, les rues sont impraticables aussi bien pour les automobilistes que les piétons. Un véritable bourbier dans lequel s'enlisent les enfants. En été, les habitants doivent faire face à la poussière. En somme un cercle vicieux qui a fini par éreinter le citoyen… », lit- on dans cette correspondance. Les représentants des habitants signalent dans la foulée que les bouches d'évacuation des eaux pluviales sont inexistantes et les habitations sont fréquemment inondées. « Les élus locaux doivent se déplacer pour constater de visu ce que nous endurons en été comme en hiver », poursuivent-ils. Outre la voirie, les citoyens affirment qu'ils attendent le raccordement au réseau téléphonique. Les habitants ont évoqué également le problème du transport en rappelant le responsable du secteur que le bus desservant la ligne Aïn El Beïda- Oran, n'arrive jamais à leur cité. Ainsi, ils sont contraints soit de parcourir la longue distance entre le terminus (à proximité de la poste) et la cité du 5 juillet, soit de recourir aux transporteurs clandestins. L'éclairage public insuffisant, les coupures fréquentes d'électricité et d'eau, sont les autres problèmes soulevés dans cette correspondance.