Le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, a joint sa voix, hier lors de l'ouverture de la session ordinaire du conseil national de l'Organisation nationale des enfants de moudjahidine (Onem), aux pourfendeurs du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui, il y a quelques semaines, s'est fendu d'une déclaration qui a fait beaucoup de vagues. “Nous répondons à ce Kouchner que le lien entre la génération de novembre et celle d'aujourd'hui est très fort. Les jeunes d'aujourd'hui ont hérité des valeurs et des principes qui ont porté le combat de l'Emir et celui de la génération de Novembre”, s'est-il exclamé. Aussi, il a assuré les députés algériens à l'origine de la loi criminalisant la colonisation de son soutien indéfectible même si, souligne-t-il, une telle initiative a tardé à voir le jour. Pour lui, tous les Algériens, partis, société civile, gouvernants, doivent être sur la même longueur d'onde concernant les questions de principe comme celle-ci. Après avoir passé en revue les positions de principe et le cheminement de son organisation, le secrétaire général de l'Onem, M'barek Khalfa, a lancé un appel aux autorités pour mettre sur un pied d'égalité toutes les organisations de la famille révolutionnaire. “Nous sommes partie prenante de la famille révolutionnaire et nous devons avoir les mêmes droits et devoirs que les autres organisations. Désormais, on ne va plus se taire sur nos droits”, s'est-il écrié.