Au moment où la coordination des comités de village de Boghni continue ses appels à l'intention des ravisseurs de libérer l'octogénaire, ammi Ali, un ancien entrepreneur d'Ath Kouffi, kidnappé tout près de son domicile depuis une vingtaine de jours, un autre commerçant âgé d'une quarantaine d'années vient d'être ravi aux siens à Béni Douala, à une vingtaine de kilomètres de Tizi Ouzou, dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon nos sources, un groupe armé, dont le nombre reste indéterminé, a subtilisé un véhicule à un autre citoyen afin de séquestrer le malheureux commerçant. Rien n'a filtré au sujet de la rançon exigée pour la libération de ce dernier. Il faut dire que depuis une semaine, la Kabylie a repris avec l'insécurité quand on sait que durant une semaine, en plus de ces enlèvements, il y a eu deux victimes civiles à Aïn Zaouia dans l'explosion d'une bombe qui aurait visé encore une fois des Canadiens de la société SNC-Lavalin, sept ex-Patriotes à Sidi-Aïch (Béjaïa) et deux gendarmes à Tidjelabine dans la wilaya de Boumerdès. Notons qu'à Sidi-AIch, des tracts ont été diffusés afin de dissuader la population à prendre l'exemple des citoyens de Boghni organisés pour demander la libération de H. A. Le problème de sécurité des régions en Kabylie occupe le devant de la scène quand on voit que même la télévision algérienne s'est déplacée à Boghni pour en savoir plus sur l'organisation citoyenne.