Hier, à Oran, le ministre de l'Energie et des Mines a évoqué les entretiens qu'il a eus avec M. Leonid Bokhanovski, le secrétaire général du FPEG, il y a quelques jours. Si les bureaux du FPEG ont été installés pour l'heure à Doha, c'est l'Algérie qui préside en 2010 le FPEG et qui accueille en même temps la 10e réunion du FPEG. C'est dans ce cadre qu'ont eu lieu des discussions entre les deux hommes qui se connaissent. “La Russie dans le domaine du gaz a une bonne expérience et reste l'un des pays producteurs et exportateurs les plus importants. Nous avons surtout évoqué les détails de la réunion et des propositions qui seront faites. L'Algérie a préparé une étude qui a été discutée aussi avec les experts et qui va être soumise aux ministres”, a expliqué Khelil. Sans révéler le contenu de cette étude et des propositions, le ministre explique qu'il s'agit d'apporter aux membres du FPEG tous les éléments d'informations sur la situation. “Il y a un excédent d'offre et le marché spots peut influer sur les contrats à long terme. Ce sont les ministres qui auront alors à décider des mesures pour la stabilité des prix”, a-t-il ajouté. Durant cet entretien, d'autres questions d'ordre administratif pour le FPEG comme la nécessité aussi de mener des études permanentes et des relations avec d'autres entités comme l'AIE, l'Opep, les agences spécialisées, dira encore le ministre.