Les critiques contre l'entraîneur chilien du Real Madrid, Manuel Pellegrini, redoublaient hier dans les médias madrilènes après la défaite du club merengue samedi (2-0) lors du classico au Bernabeu contre le FC Barcelone. Pellegrini est “condamné”, titrait notamment en une le quotidien sportif Marca, publiant la liste de ses possibles remplaçants la saison prochaine, avec au premier rang le technicien portugais de l'Inter Milan Jose Mourinho. Parmi les autres candidats mentionnés par Marca et la presse madrilène figurent notamment l'Espagnol Rafael Benitez (Liverpool), l'Italien Carlo Ancelotti (Chelsea) ou le Brésilien Luiz Felipe Scolari (Bunyodkor/Ouzbékistan). À sept journées de la fin de la Liga, “le Real ne se rend pas et l'entraîneur a tout notre appui”, a affirmé le directeur général du club, l'Argentin Jorge Valdano, au quotidien AS de lundi. Mais ce soutien de façade était loin d'être convaincant. Le quotidien El Pais rappelait, pour sa part, hier que Pellegrini avait été amené l'été dernier au Real par Valdano, mais n'était pas vraiment le choix du président du club, Florentino Perez. Ce dernier pourrait donc être tenté de chercher un technicien plus décisif pour remplacer le Chilien de 56 ans, lequel n'a pas réussi à trouver la formule pour faire briller le Real et ses néo-galactiques, Ronaldo, Kaka et autres Benzema achetés à prix d'or. Pellegrini est “dans les cordes”, renchérissait hier le quotidien El Mundo, alors que pour AS, “l'avenir du Real passe par la signature de Mourinho, un point c'est tout !” Les joueurs du Real, deuxième du championnat à 3 points du Barça, ont repris l'entraînement lundi matin sous la houlette du technicien chilien en vue de leur match de 32e journée de la Liga jeudi à Almeria. “Nous allons défendre l'entraîneur et il va avoir l'appui de l'équipe jusqu'au dernier jour” de sa présence, a déclaré le défenseur espagnol Sergio Ramos à l'issue de l'entraînement. “Nous serions ravis s'il continue, la saison prochaine”, a-t-il précisé. Pellegrini a réuni les joueurs dans le vestiaire pour un entretien prolongé, au lieu de s'adresser au groupe comme d'habitude sur la pelouse d'entraînement.