Ces logements de type F3 seront réalisés en collectif dans les localités concernées par cette opération d'envergure. Dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, la direction générale de l'Office de gestion immobilière (OPGI) de la wilaya d'Aïn Témouchent vient de lancer un concours destiné aux ingénieurs en urbanisme des bureaux d'études agréés par l'Etat pour l'étude et le suivi des différents programmes portant sur la réalisation de 1 490 logements sociaux locatifs, collectifs et semi-collectifs et ce, à travers plusieurs communes de la wilaya. Selon M. Salem, directeur général de l'OPGI local, le reliquat des logements publics des précédents exercices qui reste à réaliser est de 3 348 unités, tous programmes confondus, auxquelles il faudra ajouter le projet des 1 490 logements inscrit dans l'exercice 2010 destinés exclusivement à la résorption de l'habitat précaire (RHP). Ces logements de type F3 seront réalisés en collectif respectivement dans les localités concernées par cette opération d'envergure à savoir, Béni-Saf (564 dont 420 pour la population de Boukourdan et 144 pour celle du quartier Béni-Khaled), Sidi Ben-Adda (260), Aïn-Kihel (150), Aghlal (140), AIn Arba (90), Aoubellil (70), Chabat El-Leham (60), Hassi El-Ghella (50), Terga (44), Sidi-Boumedienne (62). Il est utile de noter que nombreux sont les locataires qui résident dans des logements de type F1, notamment ceux des localités de Terga, Sidi Ben-Adda et AïnTémouchent et qui continuent vaille que vaille de revendiquer auprès des services concernés et des pouvoirs publics d'autres logements plus spacieux, c'est-à-dire de type F3 et plus. Certains n'ont pas manqué de soulever les problèmes liés à la santé dont souffrent leur progéniture en raison de l'absence d'espace, d'un rayon de soleil ou tout simplement d'air pur. À ces arguments, s'ajoutent, d'après eux, d'autres problèmes familiaux et dont l'origine n'est autre que l'exiguïté et la proximité.