En 2009, il a enregistré une baisse de 23,05% de passagers et 24,84% de véhicules par rapport à 2008. Seulement 40 482 passagers ont débarqué au port de Ghazaouet contre 52 608 en 2008. Le port de Ghazaouet a enregistré un volume de trafic de l'ordre de 329 146 tonnes de marchandises durant le premier trimestre de l'année 2010, contre 277 293 à la même période de l'année écoulée, soit une augmentation de 18,69%. C'est surtout un ensemble de mesures infrastructurelles qui a été mis à la disposition des concessionnaires automobiles de la région, pour assurer le bon déroulement du trafic des marchandises non conteneurisées vers d'autres infrastructures portuaires. Il est à signaler, toutefois, l'enregistrement d'un million de tonnes, soit une progression de plus de 21%, de marchandises traitées par le port de Ghazaouet durant l'année 2009. Une performance jamais égalée dans les annales de cette structure alors que les autorités portuaires misaient sur une hausse de 11% seulement. Cette embellie est due principalement au débarquement d'une importante quantité de céréales représentant plus de 58% du trafic global. “Le port a gardé pratiquement le même rythme de traitement des céréales malgré la baisse constatée des importations de cette matière suite à la récolte exceptionnelle enregistrée cette année”, nous dira un responsable. Concernant le trafic par conteneur, l'activité a enregistré une augmentation significative de 141,39% comparativement à 2008, pour se chiffrer à 8 229 unités contre seulement 3 438. En revanche, le trafic passagers et autos a connu une nette régression. Pour 2009, il a enregistré une baisse de 23,05% des passagers et 24,84% des véhicules par rapport à 2008. Seulement 40 482 passagers ont débarqué au port de Ghazaouet contre 52 608 en 2008. Le nombre de véhicules y ayant transité en 2009 est de 10 001 contre 13 306 une année auparavant. Selon les responsables portuaires, le net recul que connaît maintenant le trafic passager est la conséquence des difficultés actuelles que traverse le monde, générées par la crise financière. L'activité pêche s'inscrit dans les priorités des pouvoirs publics. 150 embarcations (80 en 1998) côtoient quotidiennement les ferries, cargos et céréaliers. Cependant, et selon le premier responsable du port, cette évolution positive qui ne peut qu'améliorer la production halieutique n'a pas été suivie par l'évolution d'une infrastructure capable de faire face à la nécessaire prise en charge des unités de pêche dans des conditions normales de sécurité. Le nombre sans cesse croissant des unités de pêche sur une infrastructure de plus en plus exiguë (plan d'eau de 3,10 ha) met les responsables face à d'énormes contraintes d'exploitation et entrave non seulement le développement des activités dont la pêche.