L'entrée ouest de Bordj Bou-Arréridj, qui s'étend sur un peu moins de deux kilomètres, est devenue le lieu de rendez-vous favori des amateurs de sensations fortes. Que les amateurs de deux-roues soient plus nombreux avec l'arrivée des beaux jours, cela se conçoit. Mais, tout comme les autres, cela n'empêche pas de respecter certaines règles de nature à ne pas troubler la tranquillité publique. En effet, les rues de Bordj Bou-Arréridj sont “infestées” par les deux roues. Leur bruit assourdissant trouble la quiétude des gens, notamment pendant la sieste et durant la nuit, tombant ainsi sous le coup de trouble (atteinte) à la quiétude d'autrui et tapage nocturne, selon la loi. Le centre-ville est le lieu où un échantillon de toutes les nuisances sonores se conjugue pour rendre parfois la vie diurne et surtout la tranquillité nocturne difficile. L'entrée ouest de Bordj Bou-Arréridj, qui s'étend sur un peu moins de deux kilomètres, est devenue le lieu de rendez-vous favori des amateurs de sensations fortes. Sauf qu'en été, les courses ne se tiennent plus exclusivement le week-end, à des heures très tardives, mais aussi au cours de la semaine. Et les spectateurs sont également devenus, oisiveté des chaudes nuits d'été oblige, beaucoup plus nombreux. Un public venu de tous les quartiers huppés de la ville et qui n'hésite pas à applaudir, encourager et filmer (avant de tout poster sur Internet) les exploits des apprentis casse-cou, dans un nuage de fumée, de gomme brûlée et du bruit très gênant. Et pour entrer dans cette “compétition”, pas besoin de rouler en rutilante sportive : et à côté des scooters, Harley Davidson et autres quand même les possesseurs de vélos ont droit de cité. Le découpage de la “piste” improvisée s'effectue sur toute sa largeur, en évitant de bloquer la circulation. Pour autant, les automobilistes lambda qui traversent l'avenue s'offrent souvent des sueurs froides, à force de devoir zigzaguer entre les deux roues. Et comme le risque zéro n'existe pas… Il y a eu un accident au début du chaque été, un jeune en moto qui heurte une voiture ou tombe. Une pollution sonore patente tend à s'installer dans la durée, sans que les autorités compétentes ne bougent le petit doigt.