Du punch, de la niaque et de l'énergie, tels sont les ingrédients du premier opus du groupe rock algérois Good Noise, Mon imagination. Récemment dans les bacs, cet album contient onze titres, aussi différents les uns les autres, que ce soit dans la composition musicale ou les textes (interprétés en anglais, en français ou en arabe). L'originalité de leur style réside dans la fusion des sons et des styles : heavy metal, pop anglaise, mélodies orientales… Avec Mon imagination, les férus du rock algérianisé trouveront leur bonheur avec des accords musicaux et des tonalités qui nous font rappeler, d'une part, le rock des années 1980 avec AC/DC et, d'autre part, celui de la nouvelle génération, surtout le groupe français BB Brunes. Le contenu de cet album aborde plusieurs sujets, dont la peine de mort, avec Le couloir de la mort, où, avec une voix puissante, Koceila Hadji “prend” l'identité d'un condamné qui voit les dernières heures de sa vie défiler. Il y a aussi l'amour, la mort, le temps qui passe, les joies et les malheurs de la vie… Les fantasmes sont aussi présents dans le titre éponyme de l'album, des rêves pour fuir la réalité ! Sur le plan interprétation, le chanteur du groupe peut se targuer de posséder un véritable coffre vocal, lui permettant de passer d'une gamme à une autre avec aisance. Formé en 2005, Good Noise est composé de quatre musiciens : à la guitare et au chant Koceila Hadji, Massi Hadji (basse et chœur), Brahim aouchiche (batterie) et Nasser Eddine Amerouche (guitare). Après avoir repris de grands standards, le groupe nous livre, aujourd'hui, un album de haute facture, où les styles se mélangent, aboutissant à un rock aux sonorités heavy metal, pop et orientales.