Suite au mouvement de protestation enclenché par les travailleurs du Haut-Commissariat au développement de la steppe (HCDS), qui se sont plaints du retard enregistré par leur direction de tutelle dans le versement de plusieurs mois de salaires, M. Kelil Md Salah, en sa qualité de premier responsable de cet organisme qui, rappelons-le, chapeaute pas moins de 23 wilayas, joint par téléphone, a apporté les clarifications suivantes : “La protestation en question n'est que pure calomnie d'un groupe restreint d'individus, puisque la situation des 4 750 travailleurs en question (et non 6 000 comme rapporté çà et là) a été régularisée jusqu'à avril 2010, et que les deux mois restants se trouvent en ce moment même au niveau du Trésor public.” Notre interlocuteur reconnaît néanmoins qu'un retard réel a été enregistré dans la wilaya de Naâma où un problème administratif avait empêché le versement à temps des dites mensualités. Concernant le licenciement “arbitraire” de certains travailleurs, mis en avant par les protestataires, M. Kelil l'explique par “des mesures disciplinaires prises par une commission interne, essentiellement pour des raisons d'absences abusives et répétées”. Enfin, le directeur du HCDS a tenu à rassurer les partenaires économiques de la structure aux destinées de laquelle il préside, que conséquemment à une décision du Premier ministre Ahmed Ouyahia, “tous les dossiers ont été épluchés par une commission de l'Inspection générale des finances (IGF) qui a ordonné de procéder au paiement, d'ici au mois d'août 2010, des situations en suspens s'étalant de 2005 à 2007”.