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L'Algérie risque-t-elle de perdre la mosquée de Marseille ?
Après avoir décidé de geler sa participation financière
Publié dans Liberté le 04 - 09 - 2010

Jusqu'à quand Dalil Boubekeur officiera-t-il encore à la mosquée de Paris ?
C'est la plus lancinante question posée dans le sillage du long séjour en France du secrétaire d'état à la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah. Au recteur de la Grande mosquée de Paris, autrefois phare illuminant l'Europe, on n'hésite pas à imputer une extinction de l'influence algérienne dans la définition et l'encadrement de l'islam de France. Sous la conduite de
M. Boubekeur Dalil, l'édifice n'est presque pas autre chose qu'un monument pour touristes malgré les financements importants qu'il reçoit. S'il n'avait été imposé par les autorités françaises, Dalil Boubekeur n'aurait jamais pu diriger le Conseil français du culte musulman (CFCM), revenu au Marocain Mohamed Moussaoui, une fois le poste soumis aux élections. à force de vouloir incarner un islam modéré face à l'intégrisme conquérant et de chercher la reconnaissance par les représentants des autres cultes, il a fini par se dissoudre dans les affaires politiques. Ses adversaires lui reprochent une méconnaissance impardonnable de l'islam, allant jusqu'à dire qu'il ne sait pas faire sa prière. Sa connaissance de la langue arabe semble être aussi sommaire.
En mission en Chine, rapporte un de ses anciens collaborateurs, il s'essaie à un anglais approximatif pendant que son interlocuteur chinois s'exprimait dans une langue arabe parfaitement intelligible. Et si toutes ses réparties sur les “arabes” étaient rendues publiques, l'extrême droite française apparaîtrait bien plus tolérante. Le feu couvait et ses adversaires ont saisi l'occasion d'un débat avec
M. Benatallah pour souffler dessus. Boubekeur et ses proches se sont vu traiter de “beznassia” seulement occupés par leurs affaires personnelles. Le Ramadhan ne lui a pas valu la clémence de ses pourfendeurs qui ont demandé son départ si le gouvernement algérien veut voir sa communauté reprendre sa place prise par le Maroc, la Turquie et même le Mali.
Le tir de barrage semblait bien orchestré et M. Benatallah, qui a tenu une réunion sur les lieux mercredi soir, a regretté que le sujet ait été porté sur la place publique au risque d'affaiblir encore l'Algérie. Des sources françaises ont assuré à Liberté que Paris n'est pas ignorant du dossier et que les autorités chargées du culte n'allaient pas laisser pourrir la situation. Avec ce voyage de M. Benatallah, le gouvernement ne peut pas dire qu'il ne savait pas. Et après avoir perdu la mosquée de Paris, l'Algérie va-t-elle perdre celle de Marseille, la deuxième ville de France que beaucoup d'Algériens n'hésitent pas à assimiler à la capitale de leur pays d'origine tant ils s'y sentent entre eux ? à six mois du lancement prévu du chantier, l'association qui gère le projet a fait l'objet d'un changement de présidence. Son président, soutenu par l'Algérie, est débarqué. Alger parle d'un putsh et décide de ne pas mettre la main à la poche si l'ancien président n'est pas rétabli. Jusque-là, elle a versé 160 000 euros pour financer les études, selon
M. Benatallah.
Autre dossier : les biens immobiliers de l'état algérien en France. à la demande de la Présidence, l'ambassade en a récemment fait le recensement en vue d'une éventuelle récupération puisqu'ils sont quasiment tous indûment occupés. Selon M. Benatallah, deux viennent justement d'être récupérés, dont un domaine de 350 hectares dans le sud de la France, squatté par des pieds-noirs. La visite du secrétaire d'état en France a permis, par ailleurs, de confirmer que le Conseil national consultatif, créé par décret, verra les délais de sa mise en place repoussés. “Il ne faut pas se précipiter”, plaide M. Benatallah qui ne veut pas prendre le risque d'une instance non représentative.
D'autant plus que les jeunes d'origine algérienne sont de plus en plus nombreux à se faire immatriculer. C'est la victoire de l'équipe nationale de football. Dans certains consulats, la proportion des binationaux immatriculés atteint désormais les 50%. L'émigration a bien changé. Elle ne s'inscrit pas dans le projet d'un retour définitif. Du coup, la double nationalité n'est pas un tabou. Encore moins un délit.


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