La présidente de la chambre pénale près le tribunal de Sidi-M'hamed, a décidé, hier, lors d'une audience ordinaire, le report du procès de l'affaire des marchés conclus par l'hôtel Essafir pour “absence de la défense de l'un des accusés dans l'affaire”. L'affaire sera, ainsi, jugée, pour la première fois, le 4 octobre prochain, au niveau de cette instance. Selon le dossier de l'affaire, sept cadres, tous en liberté, dont le P-DG de l'Entreprise de gestion touristique du Centre (EGTC) et six de ses cadres, le directeur financier, le président du comité de participation, le directeur de l'hôtel Essafir, deux autres directeurs de l'entreprise, le directeur adjoint, le SG du syndicat de l'EGTC ainsi que 3 fournisseurs privés, sont accusés de dilapidation des deniers publics et passation non conforme de marchés. Les investigations de la brigade économique de la Police judiciaire de la sûreté de la wilaya d'Alger ont révélé, suite à l'enquête ouverte sur la base d'une lettre anonyme, l'octroi des marchés (dont un conclu de gré à gré) relatifs à l'installation des climatiseurs et des tapis pour l'hôtel Essafir. Les climatiseurs ne répondaient pas aux normes et n'ont jamais pu être utilisés. Le montant de ce marché a été estimé à plus de 20 millions de DA. Le marché en cause n'a été soumis à aucune étude ou offre. Par ailleurs, on apprend de source proche de l'enquête, que les investigations vont s'étendre à d'autres hôtels gérés par l'EGTC, et ce, afin de mettre toute la lumière sur les marchés conclus.