Résumé : Malgré son bonheur d'avoir Daris et Manel auprès de lui, Samy se languissait de Merouane. Il lui semblait qu'il n'avait pas revu ce dernier depuis des lustres. Au troisième jour, n'y tenant plus, il décide d'aller lui rendre visite… 67eme partie Samy se débrouillera pour passer la soirée avec Wahiba et dîner avec son fils. Vu les circonstances, il a préféré rentrer chez lui. Manel, ne se doutant de rien, lui conseille d'aller se reposer. Les cernes qui ornaient ses yeux n'auguraient rien de bon. - Ton air exténué ne me plaît pas du tout Samy. Tu devrais penser à prendre quelques jours de vacances pour te reposer. Il hoche la tête. - Comment va Daris ? Elle jette un coup d'œil au berceau, où le bébé dormait. - Il est sage pour le moment. - Et toi, comment te sens-tu ? - Assez bien. - Tu n'aurais pas dû veiller aussi tard. - Je ne pouvais pas dormir tant que tu n'étais pas rentré. Samy sentit une chaleur envahir son corps. Manel s'inquiétait pour lui. Lui s'inquiétait pour Merouane. Il se donne une tape sur la joue. Manel sentait que son mari était préoccupé. - Qu'est-ce qui ne va pas Samy ? - Hein ? Heu… Non. Tout va bien. La jeune femme le regarde dans les yeux. - Je te connais trop mon chéri. Ton visage affiche tes états d'âme. Quelque chose te préoccupe. Il soupire et s'assoit sur le lit. - Il n'y a rien Manel. Je suis un peu fatigué, cela ira mieux dans les prochains jours. Elle tendit sa main et se met à lui caresser la joue. - Tu me caches quelque chose Samy. Je le sens, l'instinct d'une femme ne trompe pas. Samy se lève et se poste devant la fenêtre. Il ne voulait pas que sa femme voit ses larmes. - Tu ne veux vraiment pas te confier à moi Samy ? Hein ? Dis-moi donc, que me caches-tu ? - Rien ma chérie. Tu peux me croire. Je n'ai vraiment rien à te cacher. Manel n'est pas dupe. Mais elle a compris que son mari ne voulait pas aller plus loin. Elle est fort surprise lorsqu'il lance : - Je dois me déplacer pour quelques jours vers la fin du mois. - Te déplacer ? Où ça ? Et pour combien de jours ? Il se passe la main dans les cheveux. - Je ne sais pas encore. J'ai une mission importante à l'étranger. Je dois accompagner un professeur et suivre un stage de perfectionnement. Il savait habillement mentir à présent. Il se découvre cette vilenie non sans un pincement au cœur. à suivre Y. H.