Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould-Abbès, a affirmé, hier à Alger, que toute coopération avec des partenaires étrangers en matière d'équipement médical doit être accompagnée “obligatoirement” par un transfert de technologie. Dans une déclaration à l'APS en marge d'une rencontre avec des représentants de la société d'investissement médical des émirats arabes unis, le ministre a insisté sur les besoins “pressants” de l'Algérie en matière de transfert technologique dans le domaine de l'équipement médical, notamment en oncologie, gynécologie et cardiologie. Il s'agit, a indiqué M. Ould-Abbès, d'arrêter l'“importation pure” et d'acquérir la technologie. “Nous avons un grand besoin en physiciens et radiothérapeutes pour les cancéreux”, a expliqué le ministre, ajoutant que “toute offre dans ce domaine est la bienvenue”. Au sujet de sa rencontre avec les représentants de la société d'investissement médical des émirats arabes unis, partenaire des compagnies Philips et Electra, M. Ould-Abbès a précisé que cette société se propose d'investir en Algérie dans le domaine de la formation en matière d'équipement médical et de la construction d'hôpitaux. Il a ajouté que l'offre et les propositions de la société seront examinées par les experts. Le ministre a relevé, dans ce contexte, que le pays a un “besoin impérieux” en manipulateurs d'appareillage de radiothérapie, précisant qu'il existe un déficit de “57 machines”.