Le porte-parole du gouvernement français, Luc Chatel, a dénoncé hier les “allégations grotesques” du Canard enchaîné, qui accuse le président Nicolas Sarkozy de superviser personnellement l'“espionnage” de certains journalistes, alors que l'opposition réclame des explications au chef de l'état. Selon ce journal, “dès qu'un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens”, Sarkozy demanderait au patron de la DCRI, Bernard Squarcini, de “le mettre sous surveillance, de recenser ses relations et, surtout, ses informateurs”.