“En effet, nous avons des problèmes organiques et politiques au sein du parti”, a réaffirmé, hier, le ministre de la Formation professionnelle, El-Hadi Khaldi en réponse à la déclaration du secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem qui tentait, à travers sa déclaration de lundi dernier à la presse, de minimiser l'ampleur de la fronde au sein du vieux parti unique. Interrogé lors d'un point de presse, à l'issue de la visite d'inspection qu'il a effectuée hier dans la wilaya de Tizi Ouzou, au sujet des propos de Belkhadem, El- Hadi Khaldi, un des animateurs du nouveau mouvement de “redressement” du FLN a répondu qu' “il (Belkhadem) est mon secrétaire général, certes, mais je ne suis pas venu du néant : je suis docteur d'Etat en sciences économiques et je suis ministre, et cela grâce au président de la République qui m'a désigné”. “Si c'est de moi qu'il a parlé dans ses déclarations, c'est celui qui l'a désigné qui m'a désigné, moi aussi”, a-t-il ajouté, allusion faite aux propos de Belkhadem qui s'est adressé à ses adversaires en rappelant que “l'ex-parti unique n'est pas un strapontin sur lequel il faut monter pour arriver à des postes de responsabilité”. S'agissant des 1 514 kasmas ayant déjà renouvelé leurs bureaux, selon les comptes de Belkhadem, El-Hadi Khaldi lancera une phrase qui en dit long sur sa vision de cette restructuration qui est à l'origine de la fronde qui gagne depuis quelque temps l'ex-parti unique. “C'est le travail de la nuit”, a-t-il lâché avant le point de presse. Le ministre de la Formation professionnelle a effectué une visite d'inspection qui l'a conduit dans cinq centres de formation, à savoir, ceux de Drâa Ben Khedda, Boukhalfa, Kerrad-Rachid, Bouzeguène et Ouaguenoun. Si le ministre a exprimé une relative satisfaction à Bouzeguène où il a inspecté l'opération d'équipement du nouveau CFPA de 250 places, et aussi à Kerrad-Rachid où il a inauguré une extension du centre ainsi qu'à Ouaguenoun où il a procédé également à l'ouverture d'un internat de 60 places, à Boukkhalfa et Drâa Ben Khedda, le ministre s'est montré irrité par l'état de délabrement des deux établissements : “J'ai donné des instructions en 2009 et j'ai dégagé des enveloppes mais rien n'est fait”, a déploré le ministre, sommant les deux responsables d'y remédier sous peine d'essuyer des sanctions.