Complexe sportif de Tlidjène (Sétif) : Une structure qui agonise Réalisé dans les années 1970, le complexe sportif Tlidjène de Sétif est dans un état lamentable. Les salles de sport, les douches et les vestiaires sont, le moins qu'on puisse dire, dans un état de dégradation avancé et les responsables font la sourde oreille. En effet, vu l'exiguïté des lieux, puisque le dit complexe ne dispose que de deux salles dont la première est réservée à plusieurs disciplines, à savoir le karaté do, le judo, le ping-pong et l'aïkido, cette situation n'arrange guère les athlètes qui souffrent du manque de concentration. La présence de plusieurs équipes en même temps rend la tâche des sportifs très difficile. Ce complexe a été détourné de sa vocation, car il a été érigé pour les sports de compétition, voire de performance. Il faut que les responsables revoient leur copie en ajoutant d'autres salles et en entretenant mieux les lieux qui accueillent chaque semaine plus de 3 000 sportifs dans les différentes disciplines. Par ailleurs, plusieurs athlètes nous ont affirmé qu'ils s'entraînent dans des conditions très difficiles. Ces dernières ne les encouragent pas à continuer, n'était leur amour pour le sport. Le chauffage n'est jamais allumé, car le complexe ne dispose que d'une seule chaudière, et les responsables du complexe, qui font de leur mieux pour maintenir les lieux ouverts, ont peur que la chaudière tombe en panne. Pour se doucher, les athlètes ont souvent recours aux douches du quartier. Parfois, ils achètent des citernes d'eau qu'ils payent de leur poche. Les vestiaires ne disposent d'aucune armoire pour le rangement des vêtements. À l'intérieur des salles de sport, les habits et les chaussures sont jetés à même le sol. Un décor désolant. À l'extérieur de l'enceinte sportive, le décor n'est pas meilleur : trottoir défoncé, absence d'éclairage public et même d'une enseigne et d'un drapeau. Un lifting s'impose et l'enregistrement d'opérations qui auront pour objectif de réhabiliter et de relooker le complexe est plus que nécessaire. F. SENOUSSAOUI Complexe régional abattoir intégré à Oum El-Bouaghi : Un appel d'offres national et international lancé Dans le cadre de la régulation et du développement de la filière de la viande rouge dans la wilaya d'Oum El-Bouaghi, une région réputée pour l'élevage ovin et bovin ,les pouvoirs publics viennent de procéder au lancement de l'appel d'offres national et international concernant la réalisation d'un complexe régional de viande rouge, apprend-on de sources concordantes de la direction des services agricoles de la wilaya d'Oum El-Bouaghi. Ce complexe-abattoir intégré de viande rouge, implanté à Aïn M'lila, disposera d'une capacité de production de 1 200 têtes d'ovins/jour et de 80 têtes de bovins/jour, ajoute la même source. Cet important projet d'envergure qui couvrira tous les besoins de la région est en viande rouge s'inscrit dans le cadre de la stratégie ayant trait à la politique de la sécurité alimentaire et de l'autosuffisance initiée par les pouvoirs publics. Il permettra, dans le même contexte, aux éleveurs de la région, d'intensifier leur élevage, sachant que l'écoulement de leur production est assuré sans contraintes. De ce fait, les soucis et l'inquiétude rongeant auparavant les éleveurs à cause des aléas climatiques, telle la sécheresse qui pourrait constituer un impact plus que négatif sur leurs revenus, ne seront plus de mise avec la réalisation de ce projet. Enfin, il importe de rappeler que la région d'Oum El-Bouaghi demeure parmi celles des plus importantes du pays pour l'activité de l'élevage tous types confondus. K. Messaad