“La situation est grave au sein de la toute jeune société sportive par action du CRT, dont le capital s'élève à 165 millions de DA et où le risque de son éclatement n'est pas écarté.” C'est ce que vient d'affirmer son P-DG, M. Larbi Baki, lors d'un point de presse qu'il a animé hier au siège du club. “Nous avons frappé à toutes les portes mais personne ne veut apporter son aide. Le CRT appartient à tous les témouchentois. Jusqu'à l'heure actuelle, toutes les promesses faites par les autorités de la wilaya et des sponsors sont restées vaines.” C'est par cette phrase que le conférencier entama ce point de presse tout en précisant que la patience n'a que trop duré. “Jusqu'à l'heure actuelle, et ce, depuis le début de la compétition, les dépenses du club s'élèvent à 16,8 millions de DA ; ils ont été déboursés de nos propres poches, hormis les 700 millions de centimes de la Sogeport de Ghazaouet et d'un promoteur immobilier. Du côté des autorités de la wilaya, on nous a informé qu'au vu de son statut professionnel, le CRT n'a plus droit aux subventions”, s'interrogea M. Baki tout en pointant du doigt le responsable de l'Opow, Sikki Omar, qui, selon lui, celui-ci n'accorde aucun intérêt au CRT, contrairement aux autres clubs qui sont avantagés à la faveur des facilitations qui leur sont accordées. “Je pense que la jeunesse témouchentoise a droit à sa part des investissements d'envergure qui se réalisent sur le territoire de la wilaya, à l'image des projets Medgaz, la centrale électrique, la cimenterie et bien d'autres projets.” Par ailleurs et au sujet des résultats négatifs qui plongent le CRT dans les profondeurs de son groupe de ligue 2, le conférencier, tout en renouvelant sa confiance au coach Drid Nacer-Eddine, qui a signé un contrat de deux ans, révélera que pas moins de cinq nouvelles recrues — de grosses pointures — renforceront l'effectif dès le début de la phase retour, à l'image du revenant Hadjar, Mezouar (MCO), Bouyousfi (MCO), Mokrane (USMAn), Benahmed (IRBOR), ainsi qu'un autre joueur dont il n'a pas voulu révéler le nom, mais qui constituera, selon lui, une surprise de taille.